L'adversaire - Featherstone, outsider aux dents longues

Par Midi-Olympique
  • Featherstone Rovers.
    Featherstone Rovers. Featherstone Rovers - Twitter.
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Featherstone est un habitué des grands rendez-vous. En 2019, les Rovers avaient disputé et perdu la finale d’accession face à Toronto. Forts de cette expérience, ils comptent créer la surprise.

Pour les esprits cartésiens, c’est la finale idéale entre le premier au classement et son poursuivant direct. C’est aussi l’opposition entre les deux meilleures défenses. D’un côté, Toulouse revendique une moyenne de 9 points encaissés par match. Dans ce domaine, Featherstone a été un petit peu plus perméable (14 points). Offensivement, les deux équipes ont été particulièrement inspirées en demi-finale : Toulouse a écrasé Batley (51-12) et Featherstone a copieusement dominé Halifax (42-10). En résumé, les deux équipes sont prêtes à relever ce dernier défi. Tout laisse donc à croire que cette finale d’accession s’annonce particulièrement captivante. Les faveurs du pronostic vont légitimement au Toulouse olympique puisque, le 1er août, sur l’herbe des Rovers, les Toulousains s’étaient brillamment imposés (23-6).

Du côté de Featherstone, ce succès toulousain n’effraie pas pour autant le coach, James Webster "En 2019, nous étions dans le même cas de figure. En championnat, Toulouse s’était imposé lors des deux matchs de la phase de classement. à Blagnac, on s’était inclinée 8 à 2 puis 30 à 26 au retour. Mais lors des play-off, mon équipe était venue chercher sa qualification sur le terrain de Blagnac (36-12). En deux ans, cette équipe de Toulouse a bien changé. De notre côté, nous avons aussi des arguments, notamment l’expérience de la finale que nous avons perdue à Toronto (24-6). Nous comptons sur ce match pour bien préparer le rendez-vous de dimanche soir."

Craig Hall et Dane Chisholm, les atouts des Rovers

"Une grande de partie de l’effectif de Featherstone a évolué en Super League, fait remarquer Eloi Pélissier. Ce n’est pas par hasard que cette équipe a remporté vingt matchs sur vingt-et-un. Elle a la capacité de s’adapter à l’adversaire et a plus de force que de faiblesses" En effet, les atouts des Rovers ne manquent pas, à l’image de Craig Hall, l’ex-arrière des Hull KR. La charnière est également redoutable. Qui de la paire Tony Gigot-Johnathon Ford ou Dane Chisholm-Tom Holmes prendra le dessus ? Car certainement que le sort de la rencontre se décidera là. Enfin, ans le pack, le pilier international gallois Craig Kopczak est une vraie valeur ajoutée. Le rival du Toulouse olympique possède également le "quatorzième homme", un public connaisseur et cocardier. Dimanche, Featherstone, petite ville du Yorkshire de 15 000 habitants, ne sera pas favori mais il a la ferme intention de transformer le rêve toulousain en cauchemar.

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