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Saga Racing - Pesenti, le colosse rustique du Racing

Par Marc Duzan
  • Baptiste Pesenti aura pour objectif de densifier le pack ciel et blanc. Baptiste Pesenti aura pour objectif de densifier le pack ciel et blanc.
    Baptiste Pesenti aura pour objectif de densifier le pack ciel et blanc. - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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L’an passé, le Racing manquait d’agressivité dans le combat d’avants. En recrutant Pesenti, le club des Hauts-de-Seine est en passe d’avoir résolu le problème.

Pour racheter les deux saisons qu’il restait à Baptiste Pesenti du côté de la Section paloise, les dirigeants franciliens n’ont pas hésité à péter la banque. Afin de compenser le départ vers la Nouvelle-Zélande de Dominic Bird, le Racing 92 avait ainsi le besoin urgent d’un deuxième-ligne pousseur, agressif, lourd et plutôt «rustique», pour emprunter au vocabulaire du président Lorenzetti. Alors, ce transfert va-t-il permettre aux Racingmen de monter en gamme dans le combat d’avants et, dans un même temps, à Pesenti de s’installer durablement en équipe de France ? Si le natif de Saint-Claude (Jura) n’a jamais déçu lorsque Fabien Galthié et son staff ont fait appel à lui, il n’est pas encore en mesure de prendre la place de Romain Taofifenua ou Paul Willemse, les patrons au poste de numéro 5, en France.

Capable d’évoluer sur le flanc de la troisième-ligne avec un rendement quasi égal, Baptiste Pesenti (26 ans) reste néanmoins l’un des avants les plus rugueux du championnat de France.

Il transpire le rugby de papa

De lui, qui fut sélectionné à quatre reprises par le staff du XV de France, on dit volontiers qu’il est un joueur de devoir, un balèze transpirant les valeurs du rugby de papa, le survivant d’une époque où les avants parlaient peu mais bataillaient sans chercher la lumière, encore moins la gloriole, mais seulement le respect de leurs partenaires et adversaires . «Il est très dur à l’impact, explique le capitaine de la Section paloise, Martin Puech. Rien qu’à l’entraînement, il n’est pas agréable de le croiser. C’est un roc, qui fait 120 kg, sans beaucoup de graisse. C’est une force de la nature qui sait utiliser sa puissance. Il est très dense, fait très mal et marque les adversaires dans l’affrontement physique. Les joueurs qui croisent son chemin s’en souviennent généralement.»

Et dans le privé, alors ? Puech, l’un de ses plus proches amis, poursuit ainsi : «Il joue le rôle de garçon brut de décoffrage, le mec un peu bourrin, un peu rustre mais il a un humour assez fin… pas tout le temps (rires) mais il a aussi beaucoup d’autodérision. Il sait rigoler de lui et n’est pas trop susceptible. Ça fait du bien dans le monde du rugby.» Il paraît, oui.

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