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Saga Racing - Le Racing est en quête de muscle

Par Marc DUZAN
  • Kurtley Beale peut avoir le sourire : tous les voyants sont au vert pour qu’il se régale au sein de la ligne de trois-quarts de feu du Racing 92. Et pour que les Racingmen effectuent une saison quatre étoiles. Photos Aurélien Delandhuy et Icon Sport
    Kurtley Beale peut avoir le sourire : tous les voyants sont au vert pour qu’il se régale au sein de la ligne de trois-quarts de feu du Racing 92. Et pour que les Racingmen effectuent une saison quatre étoiles. Photos Aurélien Delandhuy et Icon Sport Aurélien Delandhuy - Aurélien Delandhuy
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Saccagé par le Stade rochelais en demi-finale du Top 14, le Racing a fait le deuil d’une nouvelle saison blanche et souhaite désormais armer son pack, avant de repartir à l’assaut de l’Europe.

Au Racing, le dernier titre majeur remonte au printemps 2016 et ces trois dernières saisons, le club des Hauts-de-Seine a terminé une fois au pied du podium du Top 14 (2019) et à deux reprises à la troisième place du championnat. Pas de quoi mourir de honte, certes. Mais le Racing et son effectif, l’un des plus beaux d’Europe, ont naturellement d’autres ambitions que celles de caresser les sommets sans pour autant les gravir. Dans le but de conquérir leur premier Brennus depuis le Camp Nou de Barcelone et, un beau jour, cette satanée Champions Cup après laquelle ils courent depuis six longues saisons, les dirigeants franciliens ont décidé d’apporter plusieurs changements majeurs à un club n’ayant que très peu évolué ces huit dernières années.

Si la mue du Racing n’a rien d’une révolution, elle transforme néanmoins le visage du staff en place. Alors ? Exit Patricio Noriega, welcome Didier Casadéï et à ce sujet, le président Jacky Lorenzetti explique : «Patricio avait une problématique familiale mais la réalité, c’est que nous avions envie d’apporter des changements. Nous avons sûrement abusé des jeunes du centre de formation pour notre mêlée et même plus globalement. Nous avions sur la feuille 12 joueurs issus du centre de formation en demi-finale du Top 14.» L’intention était louable : «Malheureusement, poursuit l’ancien P.-D.G. de Foncia, on s’est fait manger devant. On a perdu un peu notre touche. Nous avions envie de retrouver un peu de naturel, de fraîcheur dans le secteur de la mêlée, de revenir aux fondamentaux. Le recrutement de Casadéï et de Pesenti exprime aussi cette volonté. Et puis, en raison de l’arrêt ou du départ de plusieurs joueurs d’expérience sur lesquels Laurent s’appuyait, nous avions besoin de quelqu’un avec qui Laurent sera en harmonie : Didier est l’homme idoine et, dans la foulée, nous avons fait le choix d’un rugby simple, traditionnel, et je l’espère, performant.»

Il n’y aura plus d’erreur de casting

L’idée, c’est de fournir à la meilleure ligne de trois-quarts d’Europe de bons ballons d’attaque. Car si les «galactiques», ce sobriquet qui régale Maxime Machenaud, n’ont pas d’équivalent lorsqu’ils attaquent une défense, ils ont en revanche besoin de le faire dans des conditions optimales, soit derrière un paquet qui avance. Le recrutement de Baptiste Pesenti, fort comme un Turc, est une première pierre posée à l’édifice. En viendront d’autres, dans les semaines et les mois à venir. De ce que l’on sait, les Racingmen ont en effet le désir ardent de se renforcer au poste de pilier droit, les contrats d’Ali Oz et George-Henri Colombe arrivant à leur terme en juin prochain. Ici, l’idée est simple : ou ces deux pilards, considérés comme deux bons joueurs de club, prennent une autre dimension, ou le club des Hauts-de-Seine recrutera un pilier droit de stature internationale -un balèze à la Faumuina, par exemple- qui débarquera dans le 92 au printemps.

Au rayon des chantiers en cours, il y aura aussi certainement le recrutement d’un «gros» numéro 8, Antonie Claassen étant désormais à Suresnes (Nationale) et Jordan Joseph ayant visiblement du mal à prendre son envol au plus haut niveau. Le Racing, aujourd’hui hanté par le désir d’un titre majeur, veut frapper fort sur le marché des transferts et se repositionner au sommet du Top 14. Le Stade toulousain et La Rochelle, ses deux contemporains les plus sérieux, sont prévenus : s’il y eut bel et bien une erreur de casting à propos d’Emiliano Boffelli (l’Argentin s’est depuis engagé à Edimbourg), celle-ci n’aura pas de petite sœur…

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