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UBB : le signe des quatre

Par Jérôme PRÉVÔT
  • L’heure est à la remobilisation pour les Girondins qui s’apprêtent à vivre des semaines déterminantes.
    L’heure est à la remobilisation pour les Girondins qui s’apprêtent à vivre des semaines déterminantes. MIDOL - D.P
Publié le Mis à jour
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Voilà l’UBB face à quatre rendez-vous fondamentaux, dont deux matchs en retard. Une longue épreuve de vérité dont Christophe Urios raffole pour jauger ses joueurs.

Le chapitre de la Coupe d’Europe, hélas fermé, voilà les Bordelais revenus à l’ordinaire du Top 14. Façon de parler bien entendu, parce que cette fin de championnat n’a pas grand-chose d’ordinaire, avec ces deux matchs en retard et ce Bordeaux-Montpellier programmé en semaine (le 25 mai) et toujours ces tests PCR qui rythment la vie du groupe.

Nans Ducuing nous a fait le constat suivant : « Sur les deux premiers jours, on a eu du mal à la digérer mais on vient de se remettre la tête à l’endroit sur l’entraînement de mardi. Tout le monde a basculé. Et l’on sait que tout le monde va se resserrer, entre ceux qui veulent se qualifier et ceux qui jouent le couteau sous la gorge, pour ne pas descendre.»

Mais l’arrière international de l’UBB est allé plus loin dans l’analyse. Les joueurs ont été mis face à certaines insuffisances rugbystiques. « Oui, nous devons retrouver de la vitesse, ce que nous n’avons pas su montrer à Toulouse, nous étions sans doute crispés. Mais notre ADN est là. C’est vrai qu’il faut savoir geler et muscler le jeu à des moments clés, mais il faut quand même persister dans notre système, fait de mouvements avec ce bon lien entre avants et trois-quarts. C’est comme ça qu’on gagnera des matchs. »

Les joueurs ont dont répéter leurs gammes, de plus en plus rapidement pour retrouver cette capacité à déstabiliser les défenses adverses en imposant leur jeu, forcément autour de Matthieu Jalibert évidemment, si créatif et si rapide, en principe.

Mais nous avons senti l’arrière, qui a peu joué cette saison, particulièrement avide de compétition pour retrouver son explosivité optimale. Depuis son retour, face à Bristol (15 minutes), on le sent en pleine remontada personnelle. « Je peux vous assurer que ça bosse dur. J’ai connu des années ici, où on ne travaillait pas de la même façon, disons qu’on était plus dans le confort, sans s’en rendre compte d’ailleurs. »

Manque de tranchant

Il faisait sans doute allusion à la méthode des entraînements à la même intensité que les matchs, que Christophe Urios et son staff promeuvent sans détour. « La demie de Toulouse doit nous propulser. Même si nous sommes attendus face à un adversaire qui a grillé des cartouches. À partir de maintenant, les équipes qui vont l’emporter ne seront pas forcément les meilleures, mais celles qui ont envie de vaincre. » Le manager est allé dans le même sens que son joueur, ses attaquants ont manqué de tranchant : « Oui, derrière, nous avons été un peu timides, jeunes et empruntés. Nous n’avons pas joué notre meilleur rugby. »

On a appris dans les semaines qui ont suivi que l’élimination face à Bristol en septembre avait été difficile à surmonter. Christophe Urios espérait bien que la déprime post-élimination serait moins prégnante.

L’affaire des deux matchs de retard aurait pu perturber le boss qui apprécie de maîtriser à cent pour cent ses semaines de travail. Mais il a tenu des propos rassurants. « Finalement, le fait d’avoir perdu à Toulouse a au moins permis de libérer une date le week-end du 22 mai. C’est bien. Le fait de ne pas jouer le mardi 11 comme ça avait été envisagé a aussi du bon. Ça nous garantit trois semaines de travail, après trois semaines qui ont été difficiles. Une chose est sûre, les quatre rendez-vous qui se profilent - Bayonne, Agen, Castres et Montpellier - sont fondamentaux. »

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