Céline Ferer présente la "famille" des Bleues

Première ligne

"Là, déjà on a trois filles très différentes. Agathe (Sochat) c’est ma coloc’! Elle s’amuse tout le temps à me faire sursauter. Elle ne s’arrête jamais. Un humour bien placé, avec toujours une envie de bien faire qui font d’elle une leader. Elle est encadrée par deux jeunes. Annaëlle (Deshayes) c’est la force tranquille avec un fort gabarit. Elle est discrète pour l’instant mais ça commence à venir. Rose (Bernadou) et un peu plus extravertie et son intégration a été simplifiée avec toutes ses partenaires de Montpellier. Ensemble, elles n’arrêtent pas de nous faire des chorégraphies depuis qu’on a pris des cours, dans leurs têtes c’est "Danse avec les stars" mais ce n’est pas encore ça." Et du côté du banc ? "Ensuite il y aura Clara (Joyeux), pareil c’est la force tranquille, plutôt discrète mais si tu la titille, elle a du répondant. Maïlys (Dhia-Traoré) ? Il suffit de lui mettre un peu de musique pour voir son vrai visage. Enfin, Laure Touyé, c’est ma protégée, je l’adore. Le soir quand on n’est pas en réunion touche, elle devient ma partenaire de jeu vidéo."

Deuxième ligne

Le choc des générations entre Safi N’Diaye (32 ans) et Madoussou Fall (23 ans). "C’est un peu la maman et la fille, l’expérience et la fougue. On a toutes du respect pour Safi quand on voit les matchs qu’elle fait. Elle a les mots justes, c’est vraiment la maman du groupe. Madoussou commence à prendre ses marques, elle devient importante. En même temps avec un tel physique (1,87 m). Il vaut mieux l’avoir dans son équipe !" Comme Lénaïg Corson… "Quoique, elle est capable de faire mal à tour le monde, même ses partenaires. Une fille qui s’intéresse à tout et est engagée en écologie, très proche de ce qui l’entoure."

Troisième ligne

Dans ce secteur, l’équipe est plus expérimentée : "Là, on a les têtes dures de l’équipe. Romane (Ménager), c’est l’enfant terrible. Elles font toujours les enfants avec sa sœur Marine, elles sont trop mignonnes, mais il faut s’en méfier. Après, elle n’est plus toute jeune, Marjo la mamie (Mayans, 30 ans). Ce n’est pas la dernière en troisième mi-temps et elle est très forte pour intégrer les jeunes. Avec Gaëlle, toutes les 3, la bonne atmosphère, ça nous tient vraiment à cœur. Elle n’est pas toute jeune non plus, "la Coumb" (Diallo) ! Ce n’est pas une énervée, elle un peu baba cool, zen. Mais quand elle ouvre la bouche, ce n’est pas pour rien."

La charnière

"Sur le terrain, Laure (Sansus), c’est Antoine Dupont le dynamiteur, et Popol (Pauline Bourdon) c’est Baptiste Serin, la gestion. Elle court comme un T. Rex avec la tête en avant. Et en dehors du terrain c’est l’inverse, Laure est posée quand Pauline doit être retenue, elle est "fofolle". Deux vraies 9. Caro (Drouin), elle est toujours calme, douce, toujours dans la discussion. C’est notre petit Simba. Avec ses cheveux, elle nous avait fait une chorégraphie sur le Roi Lion, et on l’avait portée comme dans le dessin animé, un bon souvenir."

Les centres

Les septistes de l’équipe avec Caroline Drouin : "Jade (Ulutule) et Carla (Neisen), elles ont un côté hypersérieuses forcément avec le VII, mais méfiance ! Quand il faut déconner elles ne sont jamais très loin. Humainement elles sont tops et elles font partie de la famille."

Le triangle d’arrières

"Émilie (Boulard) c’est la jolie surprise. Elle fait plaisir à voir. Je la connais moins, mais c’est une bosseuse, elle est impliquée dans ses études aussi. Après nos ailières (Caroline Boujard et Cyrielle Banet) elles ont un petit côté folles aussi. Et puis "Cissou" il ne faut pas lui tendre le micro, on en a pour la soirée sinon. En karaoké elle est la plus heureuse." Enfin, Jessy la duchesse (Trémoulière), elle est "nature peinture". Ce n’est pas la première vers qui on se tourne dans un groupe, mais j’adore parler avec elle, elle a de superbes valeurs. Sa vie entre rugby et agriculture, c’est vraiment honorable.