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Comment les Bleus s’étaient-ils entraînés ?

  • Les Bleus ont du adapter leurs entraînements cette semaine
    Les Bleus ont du adapter leurs entraînements cette semaine Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Privés en début de semaine d’une moitié du staff restée à l’isolement, les Bleus ont préparé le début de semaine avec les moyens du bord. "OK dans le chaos", jusqu’au couac de jeudi…

Si les nombreux cas de Covid avaient évidemment semé la pagaille dans la constitution du groupe appelé à affronter l’Écosse ce dimanche, c’était davantage au niveau du staff que la plupart des problématiques concentraient en début de semaine. Avec, en filigrane, deux interrogations pour le prix d’une : comment réaliser une semaine de travail efficace malgré les contraintes sanitaires du début de semaine, avec la moitié du staff technique (Fabien Galthié, William Servat, Karim Ghezal) placés à l’isolement ? Pas franchement une sinécure, on l’avouera...

De fait, lors des journées de lundi et mardi, c’est tout bonnement par un travail physiologique (avec distanciation et en petits groupes) que les Bleus ont commencé au petit trot leur semaine, tout en y ajoutant des séances vidéo animées par Zoom. De quoi caler théoriquement les grands axes de la préparation du match, que les Bleus ont pu mettre en pratique sur le terrain à partir de mercredi, avec l’apport d’une dizaine de joueurs de l’équipe de France moins de 20 ans immunisés à la Covid-19. Du moins, c’était l’idée...

Pourquoi ? Tout simplement parce que l’apparition d’un nouveau cas de covid a suspendu la tenue des entraînements à partir du jeudi matin, alors qu’était précisément programmé le désormais traditionnel "entraînement à haute intensité" qui devait être dirigé non pas par Fabien Galthié mais bien par l’entraîneur de l’attaque Laurent Labit. Une tuile supplémentaire dont les Bleus se seraient bien passés, eux qui avaient déjà connu quelques difficultés à travailler les phases de conquête, puisque les avants étaient privés de leurs deux spécialistes William Servat et Karim Ghezal.

Toutefois, là encore, les Bleus avaient su faire preuve de ressources en début de semaine, à en écouter le numéro 8 Grégory Alldritt. "Même à distance, William Servat et Karim Ghezal ont suivi tout ce que nous faisons. Karim a beaucoup échangé avec les leaders de touche, William avec les première ligne… Et puis, comme aucun joueur ne découvrait le groupe France cette semaine, on n’a pas perdu de temps en ce qui concerne la méthode de travail."

"Semi-autogestion"

Les deux entraîneurs donnant de la voix de (très) loin, depuis la tribune, pour corriger de menus détails tout en responsabilisant au maximum leurs joueurs. "OK dans le chaos", ainsi que le staff se l’est fixé en doctrine depuis la défaite en Écosse (sic) l’an dernier ? "Ce n’était absolument pas le chaos, corrigeait Alldritt en début de semaine. Si cela avait été le chaos, tout le monde serait parti dans tous les sens… Or justement, chacun savait où il devait aller et ce qu’il devait faire. En tant que joueurs, nous devions juste mettre encore plus d’implication que d’habitude."

Une "semi-autogestion" donc, mais surtout un désentraînement flagrant dont on ne connaître (heureusement, sans doute...) pas les répercussions sur le terrain. Reste que les séquelles de cette semaine gâchée seront forcément réelles, au moment de retrouver le fil de la compétition contre l’Angleterre…

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