Abonnés

Villière : « On sait que l’on va être beaucoup arrosé »

Par Vincent BISSONNET
  • "On sait que l’on va être beaucoup arrosé"
    "On sait que l’on va être beaucoup arrosé"
Publié le
Partager :

Gabin Villière (ailier, XV de France) s’attend à une grosse bataille dans les airs, comme tous ses compères du triangle d’arrière. Pas de quoi effrayer cet hyperactif des terrains pour autant.

Peut-on dire que le XV de France aborde ce déplacement à Dublin dans les meilleures conditions après son large succès à Rome ?

L’équipe a débuté sur une note positive. Ça nous permet de monter crescendo dans la compétition. D’avoir assuré ce match contre l’Italie, d’avoir été propre, ça donne de bonnes bases pour ce Tournoi des 6 Nations. Maintenant, il y a une grosse échéance qui nous attend en Irlande avec une intensité importante.

En tant qu’ailier, la lutte sera aussi dans les airs. Comment vous préparez-vous à cette bataille ?

Il y a eu davantage de travail individuel effectué sur les ballons haut et sur les réceptions aériennes. On sait que les Irlandais mettent beaucoup de jeu au pied de pression surtout, avec des mecs qui viennent batailler et poser des problèmes par la suite. On se penche un peu plus sur ce secteur qui sera un secteur très important. Au niveau du triangle d’arrière, il faudra être à la hauteur dans ce domaine car on sait que l’on va être beaucoup arrosé.

La présence ou non de Jonathan Sexton change la donne en la matière, non ?

Il n’y a pas forcément à réfléchir sur le sujet. Les ingrédients seront les mêmes pour nous, qu’il y ait Sexton ou pas. L’intensité sera la même, le défi aussi. Ce n’est pas notre problème, c’est celui des Irlandais.

La presse irlandaise a mis en lumière quelques trous d’air de votre part autour des rucks. Est-ce un motif de préoccupation quand on connaît la science du XV du Trèfle en la matière ?

Il y a eu quelques petites failles, oui. Par rapport au match de l’Italie, ça fait partie des choses qu’il a fallu corriger cette semaine. Contre l’Irlande, il ne faudra pas se faire avoir sur les zones de bord des rucks, essayer de moins circuler peut-être et être en ligne en défense pour ne pas laisser des espaces évidents comme ça a pu être le cas à Rome.

Richard Dourthe dit de vous que vous êtes "ahurissant" car on vous voit partout. Et on a l’impression que vous y prenez un plaisir fou…

Oui, j’en prends beaucoup. Les avants sont très forts dans le travail de l’ombre, ils mettent la tête dans les rucks, ils plaquent… Ça fait partie des choses que j’aime bien faire aussi et ça me permet d’apporter au collectif. Quand on a moins de ballons d’attaque en tant qu’ailier, il faut trouver d’autres secteurs où apporter et être utile à l’équipe.

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?