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Chez les jeunes, les limites de l’adaptation

  • A Hendaye, samedi matin, jeunes de l’école de rugby et seniors, qui évoluent habituellement en Fédérale 2, se sont retrouvés sur les frais terrains d’entraînements pour quelques jeux avec ballons et exercices d’entretien physique. A Hendaye, samedi matin, jeunes de l’école de rugby et seniors, qui évoluent habituellement en Fédérale 2, se sont retrouvés sur les frais terrains d’entraînements pour quelques jeux avec ballons et exercices d’entretien physique.
    A Hendaye, samedi matin, jeunes de l’école de rugby et seniors, qui évoluent habituellement en Fédérale 2, se sont retrouvés sur les frais terrains d’entraînements pour quelques jeux avec ballons et exercices d’entretien physique. - Pablo Ordas
Publié le Mis à jour
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Avec un couvre-feu à 18 heures, les clubs et leurs éducateurs vont une nouvelle fois devoir s’adapter pour proposer des séances aux jeunes le samedi. Mais cette situation est-elle tenable ?

Voyons le bon côté des choses, pour commencer : les jeunes rugbymen peuvent continuer de pratiquer leur sport - toujours sans contact - contrairement aux jeunes handballeurs ou basketteurs, privés de leur activité suite aux dernières annonces gouvernementales. En effet, si le sport extrascolaire est interdit en intérieur depuis samedi et pour deux semaines, le sport en extérieur peut continuer, dans le respect du couvre-feu à 18 heures bien entendu.

Alors, pour continuer de faire vivre leur club et proposer des séances, les éducateurs vont devoir une nouvelle fois s’adapter. Finis les entraînements le soir en semaine, il faut désormais se rabattre sur le week-end et particulièrement le samedi, pour ceux qui le peuvent. « Nous avons toujours une quinzaine de jeunes qui sont demandeurs, qui veulent se retrouver pour toucher le ballon, courir. Face à la demande, nous avons dû nous adapter et proposer des entraînements le samedi matin pour satisfaire les quelques licenciés toujours motivés », confiait un éducateur de la région toulousaine après les annonces du Premier ministre, Jean Castex, ce jeudi.
 

Une solution mais pour combien de temps ?

Cela devrait durer pour les deux semaines à venir au minimum donc, le temps du couvre-feu. Une solution à court terme pour permettre de garder du lien avec les quelques jeunes toujours motivés et qui ont pris leur licence pour une saison déjà bien tronquée. Cette solution est-elle durable ? C’est une autre question… Si pour les deux prochaines semaines, cela ne devrait pas poser de problème pour peu que les bénévoles soient toujours prêts à servir leur club et les quelques jeunes demandeurs. Au-delà ? Il va falloir se poser la question des formes d’entraînements. En effet, les joueurs se font de plus en plus rares sur les entraînements, lassés d’une activité qui ne ressemble plus beaucoup à celle pour laquelle ils se sont engagés en début de saison. Pas de contact et des séances qui se ressemblent, alternant entre préparation physique, « fitness games » ou jeux de passes, il faut parfois redoubler d’ingéniosité pour les éducateurs afin de limiter la perte de licenciés…

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