Harinordoquy: "Toulon ? Une équipe qui nous fait peur"

Par Rugbyrama
  • En seulement huit journées, Imanol Harinordoquy a été adopté par le public toulousain
    En seulement huit journées, Imanol Harinordoquy a été adopté par le public toulousain
  • Ovationné par le public, Imanol Harinordoquy a déjà été adopté à Toulouse
    Ovationné par le public, Imanol Harinordoquy a déjà été adopté à Toulouse
  • La joie d'Imanol Harinodoquy après sa sortie, ici aux côtés de Cyril Baille
    La joie d'Imanol Harinodoquy après sa sortie, ici aux côtés de Cyril Baille
Publié le Mis à jour
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Même si les Toulonnais se sont octroyés quatre jours de repos, le troisième ligne toulousain Imanol Harinordoquy se méfie du RCT avant le choc de dimanche.

On vous imagine soulagé par ce succès acquis face au Stade français, le premier depuis le 22 août dernier…

Imanol HARINORDOQUY: Cela fait très plaisir car on s’entraîne quand même pour gagner des matches et cela faisait un petit moment que nous n’avions pas gagné. C’est bien de retrouver le chemin du succès. On était obligé de gagner si on voulait remonter au classement. On ne peut plus se permettre de perdre d’autres matches à la maison.

Il va donc falloir enchaîner face à Toulon…

I.H.: Oui, on est obligé. C’est un autre gros morceau qui nous attend. Ce n’est pas plus mal car après une victoire que l’on attendait depuis si longtemps peut-être qu’il y aurait pu avoir un certain relâchement. Là, ce ne sera pas le cas car c’est une équipe qui nous fait peur.

Justement, quel regard portez-vous sur cette équipe toulonnaise ?

I.H.: C’est une grande équipe, avec de grands joueurs. Ils respectent parfaitement leurs différents plans de jeu, comme le week-end dernier à Oyonnax où ils marquent sur une combinaison travaillée. On s’attend forcément à une très grosse opposition. C’est une équipe qui est très forte sur les fondamentaux, très puissante en défense. Il y a des individualités au service du collectif. Ils ont des joueurs capables de changer le visage d’un match. Ils dégagent une image de force collective. On voit qu’ils ont confiance en eux. C’est une grosse machine.

Je profite car je sais qu’il ne me reste pas 50 matches à jouer. Mon rendement personnel, je n’y fais pas trop attention
Ovationné par le public, Imanol Harinordoquy a déjà été adopté à Toulouse
Ovationné par le public, Imanol Harinordoquy a déjà été adopté à Toulouse

On annonce les Toulonnais au repos jusqu’à mercredi. Que cela vous inspire-t-il ?

I.H.: Je ne m’intéresse pas trop à ce qu’ils font ou ce qu’ils ne font pas. Ce qui est important c’est ce que l’on fait nous. Que l’on travaille ce qui n’a pas été. Il y a quand même encore des choses à revoir, notamment l’efficacité dans la zone de marque. Face à Toulon cela ne pardonnera pas si on ne concrétise pas toutes nos occasions. Pour répondre à la question, la dernière fois qu’on les a joué, ils étaient en vacances toute la semaine, nous on s’était entraîné et on a pris 40 points (38-12 en match amical le 1er août dernier, ndlr) …

Le Stade toulousain a aligné beaucoup de jeunes, notamment en première ligne, face au Stade français. Avez-vous été surpris par leurs performances ?

I.H.: Honnêtement, non. Je sais qu’ils travaillent, qu’ils ont une excellente mentalité. Ils sont là pour apprendre, grandir. Quand tu mets le maillot du Stade toulousain pour la première fois, tu es forcément motivé, sinon tu ne le seras jamais (sourire). C’est bien qu’ils aient relevé ce défi.

A titre personnel, comment vivez-vous ce début de saison ?

I.H.: Je profite car je sais qu’il ne me reste pas 50 matches à jouer. Mon rendement personnel, je n’y fais pas trop attention. Je suis venu ici pour faire une belle saison et c’est surtout le collectif qui m’intéresse.

La joie d'Imanol Harinodoquy après sa sortie, ici aux côtés de Cyril Baille
La joie d'Imanol Harinodoquy après sa sortie, ici aux côtés de Cyril Baille
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