Au bout de l’ennui… Bayonne respire un peu

  • Scott Spedding, l'arrière de Bayonne
    Scott Spedding, l'arrière de Bayonne
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Relégable avant la rencontre, l'Aviron bayonnais a quitté la zone rouge grâce à son succès contre Brive. Pour la manière, il faudra repasser (23-6).

Comment gagner un match ou faire un résultat quand on joue toute une mi-temps en infériorité numérique (4 cartons jaunes) ? Voilà la question que peuvent se poser les coachs de Brive. Et ceux de Bayonne peuvent se demander comment on ne prend pas le point du bonus offensif en jouant 40 minutes à un joueur de plus… Une seule réponse : les approximations et nombreuses fautes des joueurs des deux équipes. Mêlées effondrées et pénalisées, touches pas droites et rejouées, en-avants ou actions mal terminées, les spectateurs de Jean Dauger ont vu un match plutôt tristounet cet après midi. Et au bout de l'ennui, c'est l'Aviron qui a pris le dessus sur le CABCL (23-6).

Le soleil brillait pourtant sur le Pays basque et on pouvait s’attendre à un match agréable entre ces deux équipes qui lutteront certainement cette année pour le maintien. Mais d’entrée on s’apercevait que les joueurs étaient fébriles. Les mêlées jouées étaient rares, l’arbitre sifflant de nombreux coups francs et pénalités et les fautes de main venant rompre les rares actions dangereuses. C’est finalement la discipline ou en tout cas le manque de discipline des Brivistes qui allait décanter ce match quelque peu insipide.

Quatre cartons jaunes pour le CABCL

Trois cartons jaunes en première mi-temps, un quatrième en deuxième, permettaient aux Bayonnais de jouer 40 minutes en supériorité numérique. D’ailleurs Bayonne marquait son premier essai par Rokocoko quelques secondes seulement après le carton jaune de Pinet. Le deuxième essai bayonnais, marqué en deuxième mi-temps par Simon Labouyrie, n’arrivait pas pendant une supériorité numérique mais on peut aussi imaginer qu’il résultait de la fatigue corrézienne.

Les décisions de l’arbitre, M. Marchat, justifiées par ailleurs, auront donc pesé dans le résultat de ce match qui n’a pas fait vibrer le public nombreux. On peut imaginer que les supporters bayonnais ne retiendront que le résultat, la manière n’étant pas du tout au rendez-vous. Les coachs brivistes et bayonnais ont du pain sur la planche… Et côté corrézien, il faudra aussi travailler la discipline. Car la réponse à la question posée au tout début est aisée : on ne peut pas obtenir de résultats avec autant de fautes.

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