Sazy: "Eviter une grosse désillusion à la maison"

  • Romain Sazy, le deuxième ou troisième ligne de La Rochelle
    Romain Sazy, le deuxième ou troisième ligne de La Rochelle
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Le deuxième ligne rochelais, Romain Sazy, revient sur ses intentions et celles de son équipe qui reçoit Montpellier samedi. Une rencontre cruciale pour le maintien.

Romain, vous n’avez pas disputé les deux rencontres de Challenge Cup...

Romain SAZY: Oui, j’ai mis à profit ces deux semaines pour intensifier la musculation avec Michele Colosio (le préparateur physique italien du Stade rochelais, ndlr). Ça m’a permis de régénérer l’organisme, comme pour les quelques autres qui n’ont pas joué la Challenge Cup.

Justement, comment avez-vous trouvé vos coéquipiers ?

R.S.: Du match au Connacht (défaite 48-12), je n’ai vu que des extraits. Contre Bayonne (victoire 25-13), j’ai bien aimé leur gestion et je les ai trouvés propres dans la construction. Je pense aussi que certains se sont révélés comme Jules Le Bail (demi de mêlée, encore dans le groupe pour le match de Montpellier avec l’espoir Charles Bouldoire, ndlr). Pas grand monde aurait misé sur le fait qu’il puisse sortir un tel match. Les deux ont montré le visage qu’on attendait d’eux. Tout le monde était à 100%.

Patrice Collazo, votre entraîneur, a dit que votre temps de jeu de ces trois dernières saisons ne rentrait plus dans la calculatrice…

R.S.: C’est pas mal… (sourires). Je suis toujours dans la remise en question. Certains postes sont doublés, voire triplés. Il faut être au niveau. Je pars pour jouer 80 minutes, et enchaîner les matches. C’est vrai que j’ai beaucoup joué en Pro D2. Je crois que je n’ai pas loupé un match la saison dernière, en jouant 32 rencontres. Il peut y avoir de la fatigue durant une ou deux semaines puis ça repart. J’ai eu très peu de blessures depuis mes débuts, à 16 ans en Fédérale 3 à Castelsarrasin. Le club me fait confiance mais je lui dois aussi pas mal de choses. Je suis un compétiteur dans l’âme, je veux être performant. J’aime être dans l’équipe et jouer pour gagner.

Dans l’équipe, on est nombreux à avoir vu le match de Champions Cup du MHR contre Glasgow. On est prêts

Ces deux semaines sans match vous ont aussi permis d’aiguiser votre envie ?

R.S.: Oui, d’autant que j’ai pu passer quelques jours chez moi, près de Montauban (son ancien club, ndlr). J’étais au match de Biarritz (victoire 43-3 des Montalbanais, 8e journée de Pro D2, ndlr). J’ai retrouvé la grande ambiance de Sapiac et l’équipe a fait un sacré match.

Les batteries sont donc rechargées pour la venue de Montpellier, ce samedi...

R.S.: Du 1 au 23, il y a beaucoup d’internationaux. Dans l’équipe, on est nombreux à avoir vu le match de Champions Cup du MHR contre Glasgow. On est prêts, il faudra faire ce que l’on sait avec nos armes. Il nous faudra, je pense, beaucoup de solidarité. La victoire de la semaine passée contre Bayonne permet de mettre tout le monde sur le pont. On est déjà passés une fois à côté chez nous contre l’UBB. Il nous faut donc éviter une grosse désillusion à la maison. Le public va répondre présent, on en aura besoin contre une équipe du haut de tableau comme Montpellier.

Comment expliquer ces dix dernières minutes durant lesquelles vous encaissez des points (UBB et Lyon en championnat, Bayonne en Challenge Cup) ?

R.S.: Physiquement, on est de mieux en mieux. Je pense que ce sont de petites erreurs, et en Top 14, ça ne pardonne pas. Si on laisse un trou, l’équipe adverse le prend tout de suite. Il faut s’améliorer là-dessus.

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