Bourrust: "La Rochelle peut faire quelque chose"

  • Benoît Bourrust avec les Cardiff Blues contre Toulon - 19 octobre 2013
    Benoît Bourrust avec les Cardiff Blues contre Toulon - 19 octobre 2013
  • Benoît Bourrust, du temps où il évoluait à Perpignan - 9 septembre 2011
    Benoît Bourrust, du temps où il évoluait à Perpignan - 9 septembre 2011
Publié le Mis à jour
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Le pilier gersois Benoît Bourrust a été l’une des dernières recrues du Stade rochelais à l’intersaison. A 29 ans, celui qui a été retenu pour son expérience du Top 14 (Biarritz, Perpignan) est de retour dans l’Hexagone après deux saisons passées chez les Cardiff Blues au pays de Galles. Et il est persuadé que la Rochelle a son mot à dire. Rencontre.

Cette arrivée à La Rochelle, l’aviez vous programmé ?

Benoît BOURRUST: Non, mais un retour en France, oui !

Pour quelles raisons avez-vous décidé de quitter les Cardiff Blues ?

B.B.: C’était devenu compliqué car je ne pouvais pas revenir régulièrement en France visiter ma famille et mes amis. Je suis originaire du Gers. Cet éloignement me pesait, d’où ma décision de revenir.

Vous conservez tout de même un sentiment positif de ces deux années au pays de Galles ?

B.B.: Tout à fait, c’est une bonne expérience. J’ai vu autre chose mais je n’avais pas envie de prolonger. La saison est complètement différente de celle que nous avons en France. J’ai joué une vingtaine de matches en Pro 12, le Top 14 de chez nous.

Quelles différences avez-vous relevé dans la pratique du rugby, entre la France et le pays de Galles ?

B.B.: Je pense que c’est l’avant-saison, durant la préparation physique. Il n’y a quasiment pas de ballon… Des semaines entières à ne faire que du physique, de la musculation. Il faut supporter ça. En France, on touche tout de même pas mal le ballon.

La Rochelle donc, que connaissiez-vous du club avant de venir ?

B.B.: J’avais le souvenir d’un gros public, d’une grosse ferveur dans le stade. Et surtout d’une très bonne équipe de Pro D2. J’étais notamment venu jouer lors de la saison 2006-07 avec Auch à Marcel-Deflandre (victoire du Stade rochelais 15-10, le 14 octobre 2006, ndlr). C’est l’année du sacre de Pro D2 pour le FC Auch. Je me rappelle de l’ambiance du match, très chaude, et du monde dans le stade. C’était déjà impressionnant.

Le Top 14, c’est un championnat à deux tableaux, avec des équipes qui vont se battre pour les six premières places et les autres…

Tout se passe comme vous le voulez depuis votre arrivée ?

B.B.: Tout va bien. Le groupe est sain, je m’y sens bien. J’ai pu retrouver deux joueurs que je connaissais bien, Jean-Philippe Grandclaude (centre), avec qui j’étais à Perpignan, et Benjamin Gélédan (talonneur). Ils m’ont bien introduit dans le groupe. La ville, elle, est de taille raisonnable. C’est ce que j’aime.

C’est quoi votre sentiment, à l’entame de cette saison en Top 14 ?

B.B.: La Rochelle est une équipe promue, ça on le sait. Quand on voit les dernières saisons et que des formations comme Oyonnax ou Brive se sont maintenues, on se dit que La Rochelle peut aussi faire quelque chose. Le Top 14, c’est un championnat à deux tableaux, avec des équipes qui vont se battre pour les six premières places et les autres… Il y a de beaux effectifs partout à ce niveau. Ce sera serré.

Qu’est ce qui peut faire la différence ?

B.B.: Les points de bonus à l’extérieur sont souvent décisifs au final. Quand on se dépense tout un match et qu’on ne prend pas un point, il y a de quoi être déçu.

Benoît Bourrust, du temps où il évoluait à Perpignan - 9 septembre 2011
Benoît Bourrust, du temps où il évoluait à Perpignan - 9 septembre 2011
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