Gillham: "Je ne parle jamais de crise"

Par Rugbyrama
  • Simon Gillham - Brive 2010
    Simon Gillham - Brive 2010
Publié le Mis à jour
Partager :

En s'inclinant samedi à domicile contre Biarritz (27-21), Brive enregistre un cinquième match sans victoire. Les Corréziens ont pourtant mené de douze points avant de s'écrouler. Le directeur général, Simon Gillham, a des regrets, parle de gâchis mais refuse l'idée que la crise couve à Brive.

Selon vous, qu’a-t-il manqué à votre équipe pour s’imposer ?

Simon GILLHAM : Il a manqué un peu de discipline et un peu de chance, maintenant il faut aller gagner à Montpellier. Il faut mettre ce qui s’est passé derrière nous, nous préparer à relever le défi à Montpellier.

Quels sont les points positifs sur ce match ?

S.G : Il y avait de l’envie, de l’appétit, une volonté de faire plaisir au public. Après, quand ils ont essayé de jouer au rugby, ils ont fait des fautes puis il y a le carton jaune qui nous coûte le match.

Avez-vous le sentiment d’un certain gâchis après cette défaite contre Biarritz ?

S.G : Je suis d’accord, on peut parler de gâchis. Quand on mène 21-9, on laisse retourner la pénalité et ensuite il y a un carton jaune, ça veut que cette indiscipline fait basculer le match. Quand nous sommes à quatorze, malheureusement les Biarrots marquent un essai et ils reviennent dans la partie.

Peut-on parler de faute professionnelle ?

S.G : Pour moi, ce n’est absolument pas une faute professionnelle, c’est une faute de rugby, c’est une faute de jeu. Il n’y a que ceux qui ne font rien qui ne se trompent jamais. Mathieu Bélie faisait un très bon match, à ce moment-là, il fait une erreur. C’est dommage !

Votre seule ambition ne se résume-t-elle pas à assurer le maintien ?

S.G : Je vous le redis, notre objectif est de faire honneur au Top 14. Samedi, on a vraiment fait honneur au Top 14, c’est vraiment dommage d’avoir perdu. Je suis très triste. Je trouve que l’on a une équipe honorable, on a une équipe qui fait des erreurs. Elle doit faire moins de fautes, mais je crois en elle.

Voilà une année, vous vous sépariez de Laurent Seigne après une série de défaites similaires à celles que vous connaissez actuellement. Êtes vous dans le même état d’esprit ?

S.G : Effectivement il y a un an, on se séparait de Laurent Seigne mais il n’y a aucune séparation à l’ordre du jour. J’ai une totale confiance dans l’encadrement et les joueurs. Il faut continuer à travailler mais il ne faut pas oublier que l’on a réduit cette année de trois millions d’euros notre budget et nous sommes mieux placés que l’an passé à la même époque, c’est cela qu’il faut retenir.

Le club est-il en crise ?

S.G : Le club doit continuer à travailler pour gagner, moi je ne parle jamais de crise.

Faut-il travailler différemment ?

S.G : Il faut s’efforcer de gommer les erreurs et continuer à travailler sur l’envie.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?