Bourgoin reste perché

Par Rugbyrama
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Vainqueur dans la douleur du Racing-Métro (17-13) dans la foulée de Biarritz et du sauvetage du club, Bourgoin reste sur son nuage. Il s'en est pourtant fallu de peu pour que les Isérois laissent filer cette rencontre sur la fin face à des Parisiens à la limite sur le plan de la discipline.

C'est ce qu'on appelle une bonne semaine. Vainqueur de Biarritz samedi, assuré pour le moment de sauver sa place dans l'élite mardi, Bourgoin a signé un deuxième succès de rang ce mercredi lors de la venue du Racing-Métro (17-13). Nul ne saura si c'est à nouveau la force de caractère des Isérois, les possibilités (12 contrats débloqués 30 minutes avant la rencontre !) offertes aux entraîneurs ou les grossières erreurs d'indiscipline des Racingmen qui ont permis cette victoire. Toujours est-il qu'elle est bonne à prendre. L'avenir assuré dans les coulisses, le CSBJ se doit en effet de l'assurer sur les pelouses désormais.

Après vingt premières minutes de domination, les Berjalliens ont vu leurs homologues plus ou moins "péter" les plombs. Deux cartons jaunes en moins de cinq minutes (Gaugau 21e et Raiwalui 25e) que le pack isérois se charge d'exploiter dans la foulée. Une, deux puis trois mêlées et l'arbitre donne logiquement un essai de pénalité au CSBJ (26e). Juste avant la pause, Fabien Fortassin limite les dégâts pour les Franciliens (7-3) mais ces derniers semblent venus avec trop peu d'intentions pour pouvoir inquiéter les mords de faim et de ballons que sont les Ciel et Grenat. Erreur sur toute la ligne...

En seconde période, le Fidjien Vulivuli - nouvelle recrue et l'un des contrats débloqués - perce la muraille parisienne et s'en va marquer (42e, 14-3). On croit alors la messe dite mais les hommes de Pierre Berbizier ne lâchent pas le morceau. Sur une mêlée au 22m, le jeune Lorée s'échappe pour donner des sueurs froides à Pierre-Rajon (14-13, 62e). Boyet redonne un peu d'air aux siens (17-13, 66e) mais c'est en tremblant que les spectateurs assistent au "squat" des Parisiens dans les 22 adverses, finalement sans conséquence. Le CSBJ et ses supporters peuvent savourer ensemble avant de penser à Bayonne.

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