0 essai pour l'un, 0 match pour l'autre : Huget et Vakatawa seront-ils prêts ?

Par Rugbyrama
  • Huget - Vakatawa
    Huget - Vakatawa
  • Yoann Huget (XV de France) - 8 novembre 2016
    Yoann Huget (XV de France) - 8 novembre 2016
  • Virimi Vakatawa (XV de France) - 8 novembre 2016
    Virimi Vakatawa (XV de France) - 8 novembre 2016
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XV DE FRANCE - L'un est revenu cet été après une grave blessure, l'autre n'a pas joué depuis les JO. Malgré les interrogations entourant leur état de forme, Guy Novès a choisi d'aligner face aux Samoa Yoann Huget et Virimi Vakatawa sur les ailes, un poste où le XV de France manque ces dernières saisons de réservoir.

Noa Nakaitaci n'aura donc pas réussi à bousculer la hiérarchie. Rappelé après un an d'absence en Bleu pour le stage de cette semaine à Canet-en-Roussillon, l'ailier de Clermont, pourtant en forme étincelante depuis le début de saison (9 essais en 10 matches), assistera samedi à France - Samoa depuis les tribunes du Stadium de Toulouse.

Car le sélectionneur du XV de France a sans surprise maintenu sa confiance à Vakatawa, auteur d'un excellent Tournoi des 6 Nations, et titularisé pour la première fois Huget, blessé depuis l'arrivée de Novès aux commandes des Bleus, mais qui était l'un de ses joueurs cadres au Stade toulousain, comme de son prédécesseur à la tête du XV de France, Philippe Saint-André.

Est-ce que je crains que mes deux ailiers soient à court de forme samedi ? Non !, a rétorqué Novès jeudi devant la presse. Ils ont démontré durant ces douze jours (de préparation) passés ensemble que les repères, ils en avaient autant que les autres, qu'ils faisaient autant d'erreurs que les autres et que je suis sûr, vous verrez, que Virimi notamment est toujours aussi impressionnant de condition physique. Donc, non, cela ne posera pas de problème, a-t-il ajouté.

Pas d'essai pour Huget, pas de compétition pour Vakatawa

Il n'empêche, Huget (41 sélections) a seulement repris la compétition en août après une grave blessure au genou en septembre 2015, face à l'Italie en ouverture du Mondial, qui l'a éloigné des terrains près d'un an. Titularisé depuis sept fois toutes compétitions confondues, il n'a pas inscrit d'essai depuis son retour. Mais Yoann est dans la zone où il se sent de mieux en mieux. Il a de bonnes sensations. Il travaille beaucoup, il est très exigeant avec lui-même et on a toujours mis la barre très haut pour qu'il n'ait pas de mauvaise surprise, assure Zéba Traoré, le préparateur de Toulouse.

Yoann Huget (XV de France) - 8 novembre 2016
Yoann Huget (XV de France) - 8 novembre 2016

Après, ce qui gouverne l'essentiel, c'est le mental, le niveau de confiance. S'il l'a, il n'y a pas de raison qu'il ne soit pas à son meilleur niveau, juge-t-il. Vakatawa, sous contrat avec la Fédération, n'a lui pas joué de match officiel depuis les JO de Rio en août avec l'équipe de France de rugby à 7. Pas idéal pour arriver à son meilleur niveau pour un match international ?

On a beaucoup phosphoré avec lui et l'encadrement du XV de France, et on a réussi à mettre en place un programme cohérent pour lui (à Marcoussis), et qu'il soit le plus possible en situation à XV, avec les moins de 20 ans et le pôle Espoirs quand ils étaient là, explique Frédéric Pomarel, l'entraîneur de la sélection à 7. Je pense qu'il est prêt physiquement et sur le reste. Après, fera-t-il un bon match ? Cela dépend d'autres paramètres mais il a été excellent pendant le Tournoi (des Six Nations) alors qu'il sortait du tournoi de Hongkong et n'avait pas joué à XV depuis plus d'un an et demi, ajoute-t-il.

Virimi Vakatawa (XV de France) - 8 novembre 2016
Virimi Vakatawa (XV de France) - 8 novembre 2016

Un manque de réservoir

En l'absence d'Huget, le staff des Bleus s'était creusé la tête depuis un an pour le remplacer, alignant à ce poste un non spécialiste (Fofana), deux bizuths (Mignot et Camara) et deux revenants (Thomas et Bonneval). Illustration du manque de réservoir sur les ailes, un phénomène loin d'être nouveau puisque l'arrière Dulin avait été aligné à contre coeur à ce poste à la Coupe du monde.

Lors de l'avant-dernière journée de Top 14, avant que les internationaux protégés par la convention entre la LNR et la FFR ne soient mis au repos, seuls huit des 28 ailiers alignés au coup d'envoi par les clubs étaient ainsi éligibles en Bleu. Et la moitié des clubs (7 sur 14) n'en avait aucun...

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