S.B. Williams: "Le RCT occupera toujours une place à part au fond de mon cœur"

Par Rugbyrama
  • Sonny Bill Williams (AFP)
    Sonny Bill Williams (AFP)
Publié le Mis à jour
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Actuellement en France avec la la sélection néo-zélandaise pour le Mondial à XIII, Sonny Bill Williams a accepté de se prêter au jeu des interrogations sur son avenir.

Sonny Bill WILLIAMS, quelle importance attachez-vous à ce Mondial à XIII après avoir remporté la Coupe du monde à XV avec les All Blacks en 2011 ?

S.B.W.: C'est un rêve personnel de réaliser ce doublé. Mais je ne veux pas aller trop vite en besogne car il y a encore beaucoup de chemin à parcourir. A chaque jour suffit sa peine. Ce week-end, nous aurons d'abord à passer l'obstacle français. C'est une équipe extrêmement solide en défense. Car si je commence à trop me projeter et à penser au gros lot, je risque de ne plus me concentrer assez sur les petits détails que je dois accomplir quotidiennement pour être au top.

Que pensez-vous de l'équipe française que vous affronterez vendredi soir?

S.B.W.: Cette équipe est dotée d'un pack solide et de trois-quarts rapides aux appuis déroutants. J'ai confiance en mes coéquipiers pour montrer un tout autre visage que celui affiché la semaine passée face aux Samoa. Les Français seront présents au rendez-vous devant leur public. Ce match de Coupe du monde est une opportunité en or pour eux de frapper un grand coup.

Êtes-vous surpris par l'accueil des supporters français?

S.B.W.: Je m'y attendais un peu. Quand tu as joué pour les All Blacks, tu ne passes pas inaperçu en France où le XV est un sport beaucoup plus populaire que le XIII. Comme Avignon n'est qu'à deux heures et demie de Toulon, j'ai rencontré beaucoup de fans cette semaine qui m'ont parlé des Rouge et Noir.

En profiterez-vous pour rendre visite à certains de vos ex-coéquipiers?

S.B.W.: Comme je serai libre samedi et dimanche, j'ai bien l'intention de me rendre à Toulon ce week-end. J'espère pouvoir rattraper le temps perdu avec Chris Masoe et d'autres amis.

J'ai eu la chance de côtoyer de très grands joueurs

Trois ans après avoir quitté la Rade, que pensez-vous de la montée en puissance du RCT?

S.B.W.: C'est vraiment génial! Je ne suis pas du tout surpris. La vision de Mourad (Boudjellal, NDLR) a tout simplement porté ses fruits. Quand Tana (Umaga, NDLR) et Saint-André entraînaient l'équipe, ils ont permis au club de devenir plus professionnel et de se structurer avec un centre d'entraînement et une salle de muscu mais aussi des services médicaux de haut niveau. Quand tu y ajoutes en plus des stars internationales, c'est la combinaison parfaite pour devenir un très grand club. D'après ce que j'ai pu comprendre, le RCT ne compte pas s'arrêter en si bon chemin. Il veut se servir de la H Cup remportée l'an passé comme un tremplin vers le doublé Top 14/Coupe d'Europe.

Envisagez-vous de reporter le maillot du RCT dans les années à venir?

S.B.W.: Je ne sais pas (en Français dans le texte). Je crois que je commence à me faire un peu vieux. Après mon année à XIII, je vais retourner jouer chez les Chiefs. Le RCT occupera toujours une place à part au fond de mon cœur car c'est dans ce club que j'ai appris à jouer à XV. Je serai toujours un fervent supporter des Rouge et Noir.

Justement Toulon a constitué un vrai virage dans votre carrière...

S.B.W.: Je ne serais pas le joueur que je suis devenu aujourd'hui si je n'avais jamais pas joué à Toulon. J'ai eu la chance de côtoyer au quotidien de très grands joueurs: Tana Umaga, Jonny Wilkinson, Fernandez Lobbe et j'en passe. Jouer aux côtés de Wilkinson a été un véritable privilège. Ce n'est pas donné à tout le monde de pouvoir d'évoluer au près du plus grand joueur de tous les temps à son poste. Cela m'a permis de prendre confiance en mes moyens et de faire ensuite carrière avec les All Blacks.

Votre carrière de boxeur vous a également été bénéfique...

S.B.W.: J'adore boxer, même si je ne suis pas aussi à l'aise gants au poings que balle en mains à XIII ou XV. C'est un environnement à forte pression. Je pense que l’agilité et la force mentale que j'ai obtenu de ce sport, m'ont permis de devenir un meilleur joueur.

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