Comment Grenoble cherche à se relancer

  • Pro D2 - Stéphane Glas (Grenoble)
    Pro D2 - Stéphane Glas (Grenoble)
  • Pro D2 - Stéphane Glas et Clément Ancely (Grenoble) en discussion sur la pelouse de Lesdiguières.
    Pro D2 - Stéphane Glas et Clément Ancely (Grenoble) en discussion sur la pelouse de Lesdiguières.
Publié le Mis à jour
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PRO D2 - Avec une victoire en cinq matchs, le FCG suit actuellement un rythme de relégable. La réception de Valence-Romans samedi (21 heures) s’apparente déjà à un tournant pour les joueurs de Stéphane Glas, qui tente avec son staff de les aider à retrouver de la confiance.

Six points en cinq journées, une douzième place à égalité avec le premier relégable Soyaux-Angoulême, Grenoble a clairement manqué son début de saison. Pour espérer renouer avec le succès qui le fuit depuis le 5 septembre contre Nevers et retrouver peu à peu une position au classement plus conforme à son standing et ses ambitions, le FCG redouble d’efforts à l’entraînement pour régler ses problèmes. À commencer par la conquête où trop rarement jusqu’à présent touche et mêlée ont fonctionné de concert dans un même match. Alors que sa mêlée a retrouvé de l’assise à Perpignan samedi dernier, c’est la touche qui a été en difficulté avec quatre ballons perdus dont un qui amène le premier essai des Catalans. "Ça m’embête particulièrement, confie le troisième ligne et capitaine Clément Ancely. La touche est un secteur qu’on gère avec plusieurs joueurs et Sylvain Begon. Contre Perpignan, la première ligne a fait un très bel effort et c’est nous en touche qui n’assurons pas. La mêlée et la touche, c’est collectif. J’espère que ce week-end il y aura la conquête dans son ensemble qui sera bonne."

Glas : "Aujourd’hui il faut positiver"

Des problèmes existent aussi dans l’aspect offensif. "Pour l’instant on est en difficulté au niveau du jeu, clairement, reconnaît Stéphane Glas. Le jeu, parfois la mêlée, parfois la touche, il n’y a jamais tous les secteurs qui vont ensemble. En tout cas, ce n’est pas ce qu’on avait prévu. Je ne suis pas encore totalement inquiet parce que cela fait cinq matchs et je pense qu’on peut bouger les choses. Parfois, sur un ou deux matchs, on peut passer à travers et derrière rebondir. Nous, pour l’instant, cela fait cinq matchs où offensivement ce n’est pas assez bon et on ne rebondit pas. On n’arrive pas à réenclencher du volume, de la confiance. Maintenant ça presse et il faut vraiment qu’on montre un autre visage."

Pro D2 - Stéphane Glas et Clément Ancely (Grenoble) en discussion sur la pelouse de Lesdiguières.
Pro D2 - Stéphane Glas et Clément Ancely (Grenoble) en discussion sur la pelouse de Lesdiguières.

Pour tenter de relancer les joueurs, "sans bien sûr fermer les yeux sur les choses qui ne vont pas", dixit Clément Ancely, le staff préfère désormais plutôt insister dans son discours sur les éléments positifs. Par exemples, citons la défense et cette volonté de ne rien lâcher, vue contre Montauban pour arracher le match nul ou de ne pas sombrer à Perpignan après avoir été mené de 20 points. "Aujourd’hui il faut positiver, explique Stéphane Glas. On a assez pointé du doigt les mauvaises choses sur le premier bloc pour continuer. Les choses, ce sont les mêmes. Il faut qu’on retrouve de la confiance si on veut retrouver notre jeu. Et pour retrouver de la confiance, il faut qu’on sorte du positif de nos entraînements et de nos matchs parce que sinon, tout doucement, on va s’enfoncer encore plus. C’est important de trouver un moyen de s’en sortir et de s’en sortir aussi mentalement sur de la confiance."

Travailler et trouver les solutions ensemble

"On ne les félicite pas évidemment mais on voit qu’ils travaillent, ça c’est le plus important, souligne Sylvain Begon. Et on essaie de trouver les solutions ensemble. Les joueurs, le staff, on est tous dans le même bateau. Tout le monde travaille et tire dans le même sens, assure l’entraîneur des avants. On ne se fait pas de reproches, on analyse, on travaille et on corrige. C’est par là que va passer le progrès et les résultats positifs, on l’espère."

Face au VRDR samedi, les Grenoblois ont impérativement besoin d’une victoire "pour nous relancer déjà d’un point de vue comptable parce qu’après cinq journées, on est dans les bas-fonds du classement et ce n’est pas bon du tout, appuie Clément Ancely. Gagner, ça va être dur. C’est un derby. Valence-Romans n’a rien à voir avec la saison dernière, on en est tous conscients. Ils ont une super équipe, ont bien recruté, disposent d’un bon fond de jeu et sont agressifs. Ça tombe bien ! On hâte d’être à samedi."

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