Pour assurer sa qualif' aux JO, France 7 pourra en plus compter sur le retour de Vakatawa

Après un circuit mondial compliqué cette saison, terminé à la onzième place, tous les voyants sont au désormais au vert du côté de l'équipe de France de rugby à 7. Les Bleus, qui ont rapidement compris qu'une qualification aux Jeux Olympiques de 2016 passerait par le circuit européen, ont tout misé sur les trois étapes de Moscou, Lyon et Exeter.

Les quatre premiers du circuit mondial (Fidji, Afrique du Sud, Nouvelle-Zélande et Angleterre) sont eux déjà qualifiés pour Rio. Pour les rejoindre, la France se doit donc de remporter le circuit européen, qui enverra son vainqueur au Brésil. Les Anglais étant déjà certains de voir le Brésil, la tâche s'annonçait largement abordable. Les Tricolores ont assuré lors des deux premiers rendez-vous en Russie et en France, raflant la mise à chaque fois. Ne reste plus qu'à conclure.

Pour cette dernière manche en Angleterre, les Bleus, en net progrès grâce notamment à l'apport des quinzistes Rémy Grosso (Castres), Romain Martial (Castres), Fulgence Ouedraogo (Montpellier) et Marvin O'Connor (Bayonne, futur Montpellier) doivent s'assurer au moins une place en demi-finale pour valider leur ticket brésilien. Une place de demi-finaliste qui verrait la France (40 points) remporter quoiqu'il arrive le circuit européen, même si son dauphin au classement, l'Espagne (28 points) remportait le tournoi d'Exeter.

Candelon, Bouhraoua, Vakatawa, Grosso... ça fait saliver !

Une performance qu'il faudra signer sans Fulgence Ouedraogo, présélectionné pour la Coupe du monde et qui sera en stage avec le XV de France. Une absence compensée par le retour de Virimi Vakatawa, meilleur marqueur des Bleus avant sa blessure en mai dernier. L'ancien ailier du Racing n'a pas mis longtemps à s'adapter au 7 et a inscrit pas moins de 21 essais lors des sept tournois auxquels il a participé. Il est tout simplement l'arme offensive numéro une des Bleus, même si Julien Candelon, Teddy Bouhraoua ou Rémy Grosso ont montré qu'ils étaient de véritables poisons pour les défenses adverses.

Un renfort de poids non négligeable au moment de finir en beauté cette saison. Et avec la réintégration de Vakatawa à cette équipe, qui n'a jamais semblé aussi forte que depuis l'arrivée des deux Castrais (le finisseur Grosso et le très aérien Martial) notamment, cela risque de bien de faire des étincelles! Messieurs, il ne vous reste plus qu'à finir le travail et rejoindre ces dames, déjà qualifiées pour les JO.