Toulon retrouve "sa" compétition phare

  • Sébastien Tillous-Borde, le demi de mêlée de Toulon
    Sébastien Tillous-Borde, le demi de mêlée de Toulon
  • Michael Claassens - Toulon Stade français - 3 mai 2014
    Michael Claassens - Toulon Stade français - 3 mai 2014
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Double champion d'Europe en titre, Toulon retrouve "sa" compétition dimanche. Après un match décevant à Toulouse en Top 14, le RCT veut se reprendre sur sa pelouse face aux Llanelli Scarlets. Dans cette coupe d'Europe où le moindre faux pas est interdit les joueurs sont prêts à en découdre.

Parfum d'Europe. Depuis plus de deux saisons maintenant, Toulon s'enivre avec la Coupe d'Europe. Le premier trophée soulevé par le club après une vingtaine d'années de disette. Un succès glané un soir de mai 2013, qui traçait la route vers le doublé de mai dernier. Ainsi, depuis deux ans, le RCT règne sur le toit de l'Europe. Et si la compétition a perdu son H pour devenir ERCC, elle a le même goût pour les hommes de la Rade. Au point, qu'il n'est pas interdit de penser que les coéquipiers de Carl Hayman n'ont pas mis l'implication nécessaire à Toulouse car ayant déjà la tête au match face aux Scarlets. "Autant si tu perds en Top 14, tu as beaucoup de matchs pour te rattraper, autant en Coupe d'Europe, tu n'as pas le droit à l'erreur", révèle Mathieu Bastareaud. Une analyse encore plus vraie cette année, car avec la nouvelle formule le niveau est monté d'un cran : "on a une poule qui pique, avec de grosses équipes. Il va falloir engranger le maximum de points à la maison", poursuit le trois-quarts centre international.

Claassens: "En Australie, Nouvelle-Zélande et Afrique du Sud, les gens regardent la Coupe d'Europe"

D'une même voix, les joueurs s'accordent à dire que cette compétition est agréable car "l'arbitrage est différent et ça joue beaucoup plus". Mais la coupe d'Europe occupe également une place particulière pour les joueurs étrangers. "C'est une grande compétition, elle a changé de nom, mais ça reste particulier", explique Michael Claassens. Le demi de mêlée sud-africain précise : "Que ce soit en Australie, Nouvelle-Zélande ou Afrique du Sud, les gens regardent les matchs de Coupe d'Europe à la télévision. Ça a beaucoup d'importance".

Un enthousiasme que partagent les joueurs français, notamment Jean-Charles Orioli qui a connu sa première titularisation avec Toulon... en coupe d'Europe : "c'est toujours un plaisir de retrouver ces matchs là, c'est un de nos objectifs. On a eu des émotions très fortes en H Cup à Dublin ou a Cardiff et on veut revivre ces moments fabuleux. Puis ça permet de jouer dans des stades européens que les non-internationaux ne fréquentent pas et de se confronter à des joueurs que l'on voit à la télé habituellement". Bernard Laporte ne devrait donc pas avoir de mal à motiver ses troupes dimanche. Et ce sont les Scarlets qui risquent d'en subir les conséquences...

Michael Claassens - Toulon Stade français - 3 mai 2014
Michael Claassens - Toulon Stade français - 3 mai 2014
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