Carter, pari manqué !
CHAMPIONS CUP - Alors que le Racing 92 a rapidement perdu sur blessure Maxime Machenaud, il n’a pas pu compter également sur un Dan Carter à 100%. Le Néo-Zélandais souffrait toujours de son mollet et sa présence sur la pelouse du Grand Stade de Lyon n’a pas eu l’effet escompté.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que le club francilien n’a pas pu disposer de toutes ses armes face aux Saracens. Amputé de son animateur de jeu et buteur Maxime Machenaud dès la 22e minute, victime d’un KO, il a également fallu faire sans un Dan Carter au meilleur de sa forme. Le Néo-Zélandais a traversé la première période sans la moindre influence sur le jeu de son équipe et sans pouvoir buter. Pire encore, il a dû être remplacé dès la 43e par Rémi Talès. Après coup, on se demande s’il n’aurait pas fallu faire le choix de ne pas l’aligner d’entrée de jeu pour profiter de son expérience en cours de rencontre ?
Labit: "C’est un choix que l’on a fait. Il s’est avéré manqué"
Ce n’était pas un pari, répond Laurent Labit aux interrogations sur la titularisation de Dan Carter, c'était logique ajoute-t-il. C’est un joueur expérimenté et habitué à ce genre de rendez-vous. Même s’il n’était pas à 100%, il était déterminant et important. On pensait que pendant au moins 40 voire 50 minutes, il serait capable de nous mettre dans le bon tempo et d’assurer ce qu’il est capable de faire, poursuit l’entraineur. Ce choix, il l’assume avec son staff et répète que c’est un choix que l’on a fait. On savait que, peut-être, il serait difficile. Il s’est avéré manqué, d’autant plus que même en première période, il n’a eu aucun impact.
Cependant, on ne peut pas dire que l’entrée de Rémi Talès ait véritablement changé le visage du Racing, malgré l’enthousiasme de l’international français. Collectivement, les Franciliens n’ont pas répondu à l’épreuve de force imposée par les Anglais et ont semblé en manque d’imagination sans leur charnière titulaire. Jacky Lorenzetti soutient néanmoins ses entraineurs dans cette décision de prendre le risque avec Dan Carter. Je pense qu’ils ont eu raison. Ce sont eux qui décident. Ils ont pris certaines décisions et ce sont des décisions courageuses. On les assume tous, a conclu le président.
Masoe et Dulin ont tenté, en vain
Sans sa charnière Machenaud-Carter, le Racing s’est rarement montré dangereux. Mais il a vu quelques joueurs se démarquer à l’image d’un Chris Masoe généreux dans l’effort pour venir défier et d’un Brice Dulin intéressant sur ses relances et toujours précis sous les ballons hauts. Cependant, se ranger derrière la malchance des blessures serait réducteur pour le Racing, qui a manqué d’expérience. Sans Carter au meilleur de sa forme, on a bien senti qu’il manquait d’un bon jeu au pied pour faire reculer l’adversaire et les avants franciliens se sont fatigués sur de longues possessions, ce qui peut expliquer les difficultés en conquête.
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