L'Angleterre appelle au réalisme contre la France

Par Rugbyrama
  • Jonathan Joseph et Jack Nowell, en feu face à l'Ecosse
    Jonathan Joseph et Jack Nowell, en feu face à l'Ecosse
  • Stuart Lancaster / Graham Rowntree / Mike Catt
    Stuart Lancaster / Graham Rowntree / Mike Catt
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Le centre anglais Jonathan Joseph et l'entraîneur-adjoint Mike Catt ont appelé l'Angleterre a "concrétiser ses occasions" contre la France, samedi à l'occasion de la cinquième et dernière journée du Tournoi des Six Nations.

On s'est créé énormément d'occasions contre l'Ecosse (25-13 samedi), a déclaré le centre de Bath mardi lors d'une conférence de presse sous embargo jusqu'à mercredi. Cela nous fait plaisir, mais il faut juste maintenant apprendre à finir le travail. Il faudra le faire contre la France parce que ce sera compliqué et que c'est une équipe dangereuse si vous ne marquez pas vos points.

Entraîneur-adjoint en charge du jeu offensif, Catt est allé dans le même sens, alors même que le XV de la Rose occupe la tête du classement du Tournoi à la différence de points, après trois victoires et une défaite (19-9 en Irlande). Il faut que les gars comprennent que, surtout au niveau international, vous n'avez pas plus de deux, trois occasions par match normalement. Une équipe sans état d'âme doit les convertir en points. On a gâché pas mal d'occasions énormes contre l'Ecosse. Il faut que l'on s'accroche à ce que l'on fait, parce que ça marche, et que l'on travaille vraiment la finition, a insisté Catt.

Stuart Lancaster / Graham Rowntree / Mike Catt
Stuart Lancaster / Graham Rowntree / Mike Catt

Une ou deux entrées à prévoir

Pour ce "Crunch" décisif pour le titre, le sélectionneur anglais Stuart Lancaster avait donné lundi quelques indications sur sa composition d'équipe. On a utilisé 29 joueurs (depuis le début du Tournoi, ndlr) mais il y en a sûrement un ou deux qui lèvent le bras sur le banc, avait-il expliqué en citant spontanément les noms des avants Geoff Parling, Tom Youngs et Kieran Brookes. On n'a pas trop changé jusque-là car l'équipe s'améliore. On marque presque deux fois plus que la deuxième meilleure attaque, on a la bonne équipe. Il pourrait y avoir une ou deux entrées, mais on ne va pas tout changer, avait-il poursuivi.

Je sais ce que la France peut faire. Notre seule défaite l'an passé, c'était là-bas et cela me travaille encore (24-26 sur un essai à deux minutes de la fin de Gaël Fickou, ndlr). Je vais le rappeler aux joueurs, a avoué Lancaster, dévoilant sa méthode pour évacuer la pression: marcher, notamment en empruntant une promenade du centre d'entraînement de Bagshot, qu'il dit avoir parcourue environ 25 fois depuis le début du Tournoi.

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