Mignot: "Notre premier objectif, c'est le Grand Chelem"

Comment abordez vous cette rencontre ?

Gaëlle MIGNOT: Avec beaucoup d’envie et de détermination. On veut atteindre notre objectif fixé à l’issue de notre victoire face à l’Angleterre, en début du Tournoi. On est concentrée, appliquée dans le travail et on espère bien franchir cette dernière marche.

Vous avez laissé fanny l'Italie, le pays de Galles et l'Écosse. Est-ce la marque d'une grande maturité de votre équipe ?

G.M.: Quand une équipe ne prend pas de point, ça veut dire qu’elle se porte bien. Nous basons notre jeu sur notre défense et ce sera à nouveau une clé du match. Si nous tenons le coup dans ce secteur, je pense que le succès sera au rendez-vous.

En tant que capitaine, éprouvez-vous une pression particulière ?

G.M.: Je n’ai pas plus de pression que mes coéquipières. Mon objectif est d’apporter le maximum au groupe. Je rentrerai sur le terrain vendredi avec cet état d’esprit. Ensuite, la gestion en cours de match ne me pose pas de souci car je suis entourée de filles d’expérience et les décisions, nous les prenons à plusieurs.

Comment préparez-vous cette rencontre ?

G.M.: Nous avons privilégié la récupération avec des entraînements plus courts. L’objectif est d’être à 100 % de nos possibilités. Nous avons analysé le match à la vidéo comme nous le faisons d’habitude.

Ce match s'annonce-t-il plus compliqué que celui joué en début de compétition face à l'Angleterre ?

G.M.: L’Irlande est redoutable. Ces deux dernières années, un point seulement nous a séparées au score. A notre faveur en 2012 et à notre désavantage l’an dernier. Elles sont aussi redoutables que les Anglaises avec qui elles ont rivalisé fin février. De plus, si elles nous battent, elles peuvent gagner le Tournoi. Aussi, la prudence est de mise !

En 2012, près de 9000 personnes sont venues vous soutenir au Hameau face au même adversaire. Attendez-vous un tel engouement vendredi soir ?

G.M.: Oui, nous attendons un aussi bel engouement. Nous sommes arrivées lundi et depuis ce jour-là, nous sentons que les gens se passionnent pour ce match. Beaucoup de monde assiste à nos entraînements. Nous ne savons pas s’il y aura autant de spectateurs qu’en 2012 mais ceux qui viendront ne seront pas déçus. En plus, nous avons la chance que la rencontre soit télévisée.

Quel est le moral du groupe ?

G.M.: Au beau fixe ! Nous serons prêtes vendredi et nous donnerons le meilleur de nous-mêmes. Si nous décrochons ce Grand Chelem, le premier objectif du groupe sera atteint. Ensuite, nous aurons tout le loisir de penser à la Coupe du monde qui se déroulera en août prochain à Marcoussis et Paris. Ce sera une compétition différente que nous aborderons avec autant d’ambition.