Fritz: "Essayer d’embêter les Anglais"

Par Rugbyrama
  • Fritz - XV de France - 18 février 2013
    Fritz - XV de France - 18 février 2013
Publié le Mis à jour
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Le centre de Toulouse, Florian Fritz, espère que la France pourra régler ses problèmes d’efficacité pour aller gêner les Anglais, logique favori à Twickenham.

Comment se sont passées vos retrouvailles avec le groupe du XV de France samedi ?

Florian FRITZ: Bien. En même temps, on ne s’était pas quitté il y a si longtemps. Mais ces quelques jours de repos, en famille, ont permis à chacun de se régénérer. On avait besoin de se laver la tête après les deux revers lors des deux premières rencontres. Il faut désormais se mobiliser pour tenter d’aller faire un résultat en Angleterre.

En avez-vous les moyens ?

F.F: On va tout faire pour. On y va sans pression particulière, même si cela va être très difficile. Nous sortons de deux défaites, quand eux ont enchaîné deux victoires. D’autant qu’ils ont réalisé deux très bons matchs et évoluent en pleine confiance. Mais il ne faut pas les voir plus beaux qu’ils ne sont. Comme il ne faut pas, nous, plus mauvais que l’on est. Sur les deux premières rencontres que l’on perd, nous ne sommes jamais outrageusement dominés. Elles se jouent sur des petites choses. Contre Galles par exemple, j’ai le sentiment que nous nous créons plus d’occasion qu’eux. Seulement, nous ne les concrétisons pas et eux oui. Il faut gagner en efficacité d’ici à ce week-end et j’espère qu’ainsi, nous allons pouvoir embêter les Anglais.

Sans avoir démérité, vous étiez passé de titulaire à remplaçant entre l’Italie et Galles. Comment l’aviez-vous vécu ?

F.F: En tant que sportif, on veut toujours être sur le terrain, mais après une défaite, on sait très bien que du changement s’impose. J’étais déjà content de rester dans le groupe. Après la défaite face au pays de Galles, ce n’est pas le cas de tout le monde et les recalés sont plus malheureux que moi. Mais je suis aussi arrivé à un moment de ma carrière où j’essaie de mettre mes états d’âme de côté. Le plus important, c’est le collectif, le match que l’équipe va réaliser. Il faut que j’aide le groupe à aller gagner contre l’Angleterre.

Il n’y a plus que trois centres en équipe de France et vous évoluez dans le même registre que Bastareaud. Y a-t-il une concurrence entre vous durant la semaine, pour arracher une place de titulaire ?

F.F: Oui et non. Bien sûr que lui comme moi souhaitons être titulaire, mais nous ne sommes pas là pour se marcher dessus non plus. Notre but à tous les deux, c’est de travailler au mieux pour le groupe, pour que tout le monde tire dans le même sens. Les cas personnels doivent passer après. Les choix, ils appartiennent au sélectionneur.

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