Szarzewski: "J'en fais trop"

Par Rugbyrama
  • Dimitri SZARZEWSKI / Yoan MAESTRI - 31.01.2012
    Dimitri SZARZEWSKI / Yoan MAESTRI - 31.01.2012
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Le talonneur tricolore Dimitri Szarzewski, titulaire dimanche contre l'Irlande, revient sur son actualité internationale: la confiance renouvelée de l'encadrement du XV de France à son égard, ses relations avec William Servat et les problèmes en touche. Sans langue de bois, comme à son habitude.

Philippe Saint-André, en conférence de presse, parlait de la nécessité pour vous d'arrêter de vouloir faire toujours mieux que William Servat. Qu'en pensez-vous?

Dimitri SZARZEWSKI: Tout le monde connaît la qualité de William et parfois, c'est vrai j'ai envie de prouver à tout le monde que je peux être aussi bon, que je mérite cette place de titulaire. Du coup, j'en fait un peu trop sur le terrain.

Les entraîneurs vous renouvellent leur confiance. C'est tout de même encourageant...

D.S.: J'ai beaucoup parlé avec Yannick (Bru, N.D.L.R.) et Philippe (Saint-André, N.D.L.R.). Ils me font confiance et me disent: "relâche un peu la pression. On a vu que tu avais très envie sur ce match, même parfois un peu trop". C'est vrai. J'ai en tête ces deux plaquages manqués en début de rencontre. Je veux tellement faire mal à l'adversaire que je monte un peu seul, en pointe. Je me fragilise tout seul. Ce sont des détails, mais il faut vite les corriger.

Est-ce que le fait d'afficher vos ambitions ne vous dessert finalement pas?

D.S.: Je devrais dire que je ne souhaite pas jouer en équipe de France ? Au Stade français, je suis titulaire. J'ai envie de l'être aussi en équipe de France. Peut-être que je ne devrais pas le dire haut et fort mais quand on me pose une question, je suis honnête et je dis ce que je pense réellement.

Savoir que William Servat tire sa révérence à la fin de ce Tournoi ne vous met-il pas, paradoxalement, une pression supplémentaire ?

D.S.: Je ne pense pas. Avec William, on a toujours eu une concurrence saine. Je le répète: le problème, c'est que je veux prouver trop vite, à tout le monde, que je suis capable de le remplacer. Et j'en fait trop.

Echangez-vous beaucoup avec lui autour de cette situation ?

D.S.: Oui, on discute. On échange. Il était venu me parler avant le match, on s'est aussi retrouvé pour discuter ce matin (mercredi, N.D.L.R.). Cela s'est toujours très bien passé entre nous deux. La concurrence est saine, et il cherche toujours à m'aider.

Comment expliquez-vous les problèmes rencontrés en touche ?

D.S.: La touche, c'est toujours la même histoire: quand tout va bien, on ne dit rien, mais quand tout va mal, tout est la faute du lanceur, donc du talonneur. Parfois, c'est le cas et il n'y a aucun soucis. Mais parfois, ce sont aussi des problèmes de cohésion, qu'il faut d'ailleurs qu'on règle.

Au niveau de la touche, vous travaillez sur des ajustements par rapport aux anciennes annonces ou sur un système totalement nouveau ?

D.S.: On était parti sur quelque chose de totalement nouveau. Ensuite, on a cherché ce qui fonctionnait bien aussi avant. Au final, c'est un mélange des deux que l'on essaie actuellement de peaufiner.

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