Champions Cup – Le baromètre de Toulouse – Exeter : Blair Kinghorn royal, Jack Willis en mode char d’assaut…
Blair Kinghorn a illuminé le quart de finale du Stade toulousain face à Exeter avec vingt-trois points marqués, dont deux essais. Dans un autre registre, Jack Willis a tout renversé sur son passage, signant une nouvelle grande performance avec les Rouge et Noir vainqueurs 64-26.
Les Tops
- Blair Kinghorn
L’Écossais a beau être arrivé au milieu de la saison, il est déjà comme chez lui à Ernest-Wallon. Aligné à l’arrière, Thomas Ramos étant sur le banc, il a été rassurant sous les ballons hauts. Il n’a d’ailleurs pas hésité à relancer plusieurs fois à la main (79 mètres parcourus ballon en main, un franchissement, deux défenseurs battus). Avec réussite bien souvent. De toute façon, Blair Kinghorn a tout réussi. Le Monsieur propre du Stade toulousain a terminé avec un 100 % au pied (6/6) et a aussi marqué un essai en début de deuxième acte alors qu’Exeter était repassé devant. C’est encore lui qui est à la conclusion d’un magnifique essai très toulousain avec des gestes de toute beauté, dont une sublime passe sur un pas de l’arrière. Avant de sortir sur une ovation amplement méritée. Une belle après-midi au travail pour lui !
- Jack Willis
Certes, le troisième ligne anglais a concédé deux pénalités. Mais il s’est plus que rattrapé ! Le troisième ligne a mis les siens dans l’avancée dès qu’il a porté le ballon, à l’image de sa percée qui a amené l’essai d’Antoine Dupont ou de celle engendrant le deuxième essai de Pita Ahki. L’ancien des Wasps y est aussi allé de son essai. En bout de ligne, l’Anglais a tout simplement assis Harvey Skinner avant de filer à dame.
Il a achevé la rencontre avec 64 mètres parcourus avec la balle, 10 défenseurs battus et quatre franchissements. Que dire de plus ? Comme à son habitude, il a aussi excellé dans les tâches de l’ombre en réalisant neuf plaquages et en mettant la tête dans les rucks pour ralentir les sorties de balles adverses dans une première période où les Toulousains ont dû batailler devant.
- Paul Costes
Être élu homme du match en quart de finale d’une rencontre de Champions Cup à seulement 21 ans veut tout dire du potentiel du bonhomme, mais aussi de son niveau actuel. Déjà à son avantage contre le Racing 92 au tour précédent, il a encore été propre en défense, où il prend très bas ses adversaires pour les faire tomber. Offensivement, il a souvent mis les siens dans l’avancée où ses passes après contact sont toujours un plaisir pour les yeux, à l’image de sa chistera sur le deuxième essai de Blair Kinghorn.
- François Cros
Dans le deuxième acte, les arrières toulousains ont pris les choses en main, débordant leurs adversaires. Mais avant ça, les avants ont dû ferrailler face à des Anglais qui n’ont pas pris le risque de débrider la rencontre, pour des raisons facilement compréhensibles. Quand il a fallu partir au combat, le casque noir de François Cros a été en vue, inévitablement. Il a excellé dans les plaquages (12/12) et dans les rucks. Indispensable !
Les Flops
- Harvey Skinner
Le numéro 10 d’Exeter a vu trouble sur la pelouse d’Ernest-Wallon. Peu influent dans le jeu des Chiefs, Harvey Skinner a manqué d’inspiration pour semer le trouble dans défense toulousaine. Son plaquage manqué face à Jack Willis a également coûté cher puisque le troisième ligne a ensuite filé entre les perches. En deuxième période, il fut pénalisé et a, comme toute son équipe, baissé de régime.
Toulouse fait exploser Exeter et fonce en demi-finale de Champions Cup !
— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) April 14, 2024
Le film du match : https://t.co/AQae3HvJXx pic.twitter.com/IQsF4CyFSY
- Peato Mauvaka
Le talonneur toulousain a mal débuté sa rencontre avec une faute grossière en tapant le ballon au coeur d’un ruck d’Exeter, à deux mètres de l’en-but des Rouge et Noir. À la 19ème minute de jeu, Peato Mauvaka a logiquement été sanctionné d’un carton jaune. Sur la pénalité vite jouée à la main, les Chiefs marquaient leur premier essai. Dans le jeu courant, le numéro 2 du Stade toulousain a parfois manqué de justesse, notamment en fin de première période où il est sorti seul d’un maul pourtant dans l’avancée. Sorti à la place de Julien Marchand en deuxième période, Peato Mauvaka a moins brillé que certains de ses coéquipiers.
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