Top 14 – "C’était très émouvant", Juan Imhoff (Racing 92) après son dernier match à Paris-La Défense-Arena
Samedi soir, Juan Imhoff (35 ans) a disputé le dernier match de sa carrière à Paris-La Défense-Arena, laquelle sera réquisitionnée par les JO jusqu’à la fin de la saison. Il revient avec émotion sur ce très beau moment…
Vous avez disputé votre dernier match à Paris-La Défense-Arena, samedi soir. Comment l’avez-vous vécu ?
J’y ai pu m’exprimer, dans ce stade. J’ai pu y être le vrai Juan Imhoff. Chaque fois que j’y rentrais, je m’y sentais libre. Je pars d’ici avec beaucoup d’amour, beaucoup d’anecdotes. Mais ce n’est pas la fin, encore… Il y a des histoires qui ne s’arrêtent jamais…
Que ressentez-vous ?
C’était très émouvant. J’ai envoyé un message à Dan Carter ce matin. Je lui disais me souvenir de certains moments incroyables avec tous ces mecs, au Racing…. Mais pour moi, ce n’est pas la fin. J’ai encore envie de jouer au rugby.
Qu’a-t-il répondu ?
Il n’a pas encore répondu. C’est comme ça, les stars. (rires)
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Quelle image gardez-vous en tête ?
Finir ce match contre Clermont au poste de numéro 9 comme en 2016 (lors de la finale du championnat, face à Toulon à Barcelone, N.DL.R.), cela fut incroyable. C’est ce que je retiens avant tout. Plus globalement, on n’est pas encore au niveau souhaité mais enchaîner une troisième victoire consécutive est vraiment important. On va construire quelque chose de très beau.
Comment le Racing 92 a-t-il retrouvé la clé du succès, ces dernières semaines ?
Quand tu enchaînes deux ou trois défaites, tu te poses des questions, tu as des doutes. Mais on a retrouvé la cohésion de l’équipe.
Sur ce seul match et à quelques jours d’un match de phase finale à Toulouse, le Racing 92 a perdu Antoine Gibert, Camille Chat et Nolann Le Garrec. À quel point est-ce une lourde perte ?
C’est leur rêve de gagner des phases finales avec le Racing et c’est très dur de vivre de telles situations. Mais j’ai appris des Fidjiens qu’ils se remettent vite des blessures parce qu’ils s’en fichent, de leur pépin physique. Et ça les aide à revenir plus rapidement. […] On a un gros effectif, au Racing 92. On ne va pas se plaindre des blessures et des mecs qui manquent.
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