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Top 14 – "Nous devions tous nous regarder dans une glace", explique George Moala, centre de l’ASM Clermont

  • George Moala, centre de l'ASM Clermont.
    George Moala, centre de l'ASM Clermont. Icon Sport - Laurent Frezouls
Publié le Mis à jour
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Auteur d’une prestation stratosphérique au Michelin contre la Section Paloise, le Tonguien a expliqué les raisons de son retour au plus haut niveau, rendu possible par deux bonnes semaines de préparation physique intense et ciblée.

Vous terminez la rencontre avec un total faramineux de 18 défenseurs battus en 17 courses. On a le sentiment d’avoir retrouvé le grand George Moala, partagez-vous cette opinion ?

Je suis d’accord. Nous avons bien joué. En tant que joueurs, nous devions tous nous regarder dans une glace, et réfléchir un peu. En tout cas c’est ce que j’ai fait : j’ai pris du recul et je me suis demandé ce que je pouvais faire pour devenir meilleur, pour apporter davantage à l’équipe. Et les deux dernières semaines m’ont fait du bien. J’ai pu travailler très dur sur des choses qui allaient me faire progresser. Et je suis vraiment heureux de l’avoir partagé avec toute l’équipe ce soir. Cela montre encore une fois que le travail paie toujours.

George Moala était en feu ce samedi ! \ud83d\ude0d

Melvyn Jaminet et Gregory Alldritt également et il reste encore un match ce soir pour marquer un maximum de points à @lagrandemelee ! \ud83d\ude0f pic.twitter.com/p3ZEhOtSOL

— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) March 24, 2024

Sur quels secteurs avez-vous donc travaillé ? Qu’avez-vous fait de ces deux semaines ?

J’ai voulu améliorer ma condition physique, pour augmenter mon activité sur le terrain et surtout développer ma vitesse. J’ai un gabarit assez lourd, donc je dois faire très attention à ne pas la perdre. Je voulais être plus actif sur le terrain, participer à davantage de phases de jeu. J’ai bien travaillé avec les préparateurs physiques. Je tiens aussi à remercier Christophe (Urios, le manager ndlr.) qui m’a donné l’occasion de faire cela en me demandant en entretien individuel ce qu’il pouvait faire pour me rendre meilleur.

Comment avez-vous vécu ces dernières semaines qui ont été douloureuses pour Clermont ?

Cela a été difficile. Dans ces moments-là, tu restes chez toi car tu n’as envie de croiser personne. Aujourd’hui, cette victoire nous fait du bien. Ce n’est qu’un match, ce n’est qu’un début. Mais nous devons à continuer dans cette voie pour progresser en tant qu’équipe.

Pensez-vous que cette victoire est la première pierre d’un nouvel édifice ?

Oui, cette victoire doit nous aider à retrouver cette dynamique qui nous a menés jusqu’à la sixième place. À ce moment-là, notre groupe a été fragilisé par de nombreuses blessures. Je ne veux pas trouver d’excuse, mais c’était difficile. Maintenant, on veut retirer le maximum de ce match et réenclencher cette dynamique. Nous allons nous déplacer sur la pelouse du Racing, j’ai vraiment hâte de relever ce défi.

Vous sentez-vous suivi de près par les défenses du Top 14 ?

Oui, et c’est pour cette raison que j’ai aussi beaucoup travaillé avec notre entraîneur en charge des skills durant les deux dernières semaines. Nos adversaires savent que je porte beaucoup le ballon, et j’en deviens prévisible. J’ai donc compris que je dois travailler davantage avec mes centres. Par exemple, en échangeant nos postes en cours de partie, histoire de créer un effet de surprise.

À ce titre, votre coéquipier au centre Julien Hériteau a lui aussi été très en vue ce soir…

Il est incroyable ! Et en plus nous sommes voisins… On s’entend très bien, j’adore jouer avec lui. C’est un super joueur, il a abattu un énorme travail défensif ce soir. Nous avons d’ailleurs régulièrement interverti nos postes ce soir, et j’ai vu que cela a fonctionné en première mi-temps : je me suis décalé en 13, ça a légèrement attiré la défense et cela lui a permis de trouver une brèche au centre du terrain.

Benjamin Urdapilleta a aussi été visé par les Palois, mais il s’en est bien sorti. Sa passe interceptée aurait aussi pu le faire sortir de son match…

Oui mais non ! Benji est un vrai compétiteur. Où que l’on soit, il veut gagner. Sur le terrain, à l’entraînement… Il veut même gagner dans la salle de muscu, alors qu’il est le plus petit ! (rires) Le match de ce soir montre encore une fois son âme de compétiteur : il veut tellement gagner qu’il ne se laisse pas disperser par les erreurs.

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