XV de France - Laurent Sempéré : "Travailler pour créer le meilleur environnement possible pour l’équipe de France"

  • Laurent Sempéré (XV de France) à l'entraînement avec des jeunes du Pic-Saint-Loup
    Laurent Sempéré (XV de France) à l'entraînement avec des jeunes du Pic-Saint-Loup - Patrick Derewiany
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Après quatre jours de travail au sein du staff du XV de France, Laurent Sempéré, co-entraîneur de la conquête et des tâches spécifiques et nouvel arrivant dans le squad du sélectionneur Fabien Galthié, s’est présenté en conférence de presse pour évoquer cette séquence de travail et livrer ses premières impressions.

Comment vivez-vous ces premiers moments au sein du staff du XV de France ?

D’abord, il y a évidemment de la fierté, beaucoup d’émotions. Ensuite, avec ce séminaire, on a pu partager du temps ensemble, partager nos émotions. Autant pour les nouveaux arrivants comme moi que pour ceux qui étaient déjà là. Nous avons pu appréhender cette notion d’héritage, tant ce qui a bien fonctionné comme certains record établis, mais aussi les déceptions. L’expérience du cycle passé sera précieuse pour être capable de rebondir. Avec l’objectif de continuer la progression.

Comment avez-vous vécu ces quatre jours de travail ?

Il y a eu deux périodes : lundi et mardi, nous avons été centrés sur l’approche terrain. Nous avons travaillé avec l'équipe de France des moins de 20 ans "développement". On a travaillé sur notre approche de l’entraînement. On a aussi fait de la vidéo. Ça nous a permis de trouver des interactions, des connexions, de nous caler sur la façon de travailler ensemble. Fabien nous a laissé beaucoup de place pour faire évoluer la méthode. C’était un moment intéressant et intense de partage autour du rugby. Et puis, mercredi et jeudi, on a travaillé sur la notion d’héritage, sur notre identité, notre chemin et notre rugby.

Dans quel état d’esprit avez-vous retrouvé Fabien Galthié ?

Je ne peux pas m’exprimer pour lui. Nous sommes tous arrivés avec des niveaux émotionnels différents. On a réussi à se synchroniser. Fabien a été très moteur dans tout ce travail. Et j’ai le sentiment qu’on a conclu avec une belle énergie commune.

Avez-vous évoqué ensemble les objectifs ?

On en a parlé, mais c’est Fabien qui communiquera sur ce sujet.

Vous projetez-vous déjà sur la prochaine liste de joueurs qui seront retenus ?

On a pris du temps pour discuter des méthodes. Fabien a pris le temps d’exposer le processus, la façon collégiale qu’il souhaite mettre en place, pour constituer la sélection. Ça va commencer mardi prochain. Il y a une vraie méthode de travail sur le mode de sélection. D’ailleurs, on a déjà passé pas mal de temps à regarder les matchs, tout en partageant avec ceux qui connaissent les joueurs au sein du groupe France.

Ressentez-vous une responsabilité supplémentaire ?

Oui, mais c’est à l’image de ce que fait Fabien, tant sur le rugby que sur sa vision et le rugby. Fabien laisse beaucoup d’autonomie dans le mode de sélection. Il est là pour trancher. C’est cohérent par rapport à l’ensemble de la méthode.

Des joueurs importants de l’équipe ont encore envie d’y aller

Quel sera votre prochaine échéance ?

Ce sera de confronter nos points de vue sur les joueurs. Ce sera enrichissant. Mais le prochain bloc important, c’est notre prochain rassemblement début janvier pour compléter le travail que nous avons fait sur ce premier séminaire. On va travailler pour créer le meilleur environnement possible pour l’équipe.

Comment appréhendez-vous de ne pas avoir les joueurs au quotidien comme en club ?

C’est une gymnastique différente. De ce que j’ai pu identifier, c’est vraiment la grosse différence avec le travail effectué en club. Mais avec l’aide de ceux qui ont déjà vécu, j’espère prendre la mesure de ce changement. On en a déjà beaucoup parlé. Ça demande de l’adaptation. C’est un challenge.

Des joueurs comme Uini Atonio ou Romain Taofifenua se sont dit finalement disponibles pour l’équipe de France. Qu’en pensez-vous ?

Ce sont des signaux positifs. Ça veut dire que le groupe a vécu une déception et que des joueurs importants de l’équipe ont encore envie d’y aller et de donner pour cette équipe. Ça va renforcer la cohésion.

Parlez-vous déjà de la Coupe du monde 2027 en Australie ?

On a parlé d’objectifs entre nous, mais je pense que Fabien sera plus loquace à ce sujet.

Se détacher du côté sentimental avec le Stade français, est-ce aussi un challenge pour vous à l'instant d’entrer dans le processus de sélection ?

J’ai eu le temps de le faire ce travail. Je me suis forcément détaché du Stade français. Aujourd’hui, ma mission, c’est le XV de France.

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