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Coupe du monde de rugby 2023 - Le Japon doit tuer la mère nation

  • Les Brave Blossoms ont battu le Chili et se sont rassurés. Mais il faudra monter le curseur face à l’Angleterre ce dimanche.
    Les Brave Blossoms ont battu le Chili et se sont rassurés. Mais il faudra monter le curseur face à l’Angleterre ce dimanche. DDM - Michel Viala
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Jamais les Japonais n’ont battu l’Angleterre, la nation qui a servi d’inspiratrice au rugby nippon. Difficile d’être totalement optimiste avant ces retrouvailles pour Jamie Joseph.

Jamais le Japon n’a battu l’Angleterre. Alors que les hommes à la branche de cerisier ont déjà disposé du pays de Galles, de l’Écosse et de l’Irlande au moins une fois. Ils ont même tenu en échec la France en 2017 à Nanterre, 23-23.

Mais l’Angleterre, c’est un écueil qui s’est toujours avéré insurmontable même si finalement, les deux nations se sont peu affrontées dans l’Histoire.

Mais tout le rugby japonais s’est construit en référence au rugby anglais traditionnel, celui des Public Schools. Et le Stade Hanazono d’Osaka, le cœur historique du rugby japonais fut bâti pour ressembler au vieux Twickenham.

"Battre l’Angleterre, ce serait comme tuer le père, nous a confié notre correspondant Robert Verdier. Le Japon aurait l’impression d’être admis dans le cercle des grands."

Reste la réalité et le match d’ouverture des Nippons face aux Chiliens, une jolie rencontre plutôt maîtrisée par les hommes du coach néo-zélandais Jamie Joseph. 42-12, ce n’est pas mal, mais c’est difficile à qualifier vu la supposée faiblesse des Sud-Américains, novices à ce niveau. C’est ce qui a paradoxalement gêné le staff technique : le match a été salué pour la qualité du spectacle, mais ses enseignements ne poussent pas forcément à l’optimisme.

Les Japonais sont sortis du terrain avec le sentiment d’avoir une touche efficace grâce à Michael Leitch, Amato Fakatava (lire ci-dessous) et l’autre Néo-Zélandais de naissance, Warner Deans et ses 2,02 m. Est-ce que cela va suffire face aux avants anglais ? On peut en douter.

La mêlée aussi a tenu la route mais l’opposition de dimanche sera d’un tout autre calibre évidemment.

Une réussite au plaquage à améliorer

Malheureusement, l’honnêteté nous oblige à mettre l’accent sur ce qui n’a pas marché lors du match inaugural.

En premier lieu, les plaquages. Les Japonais en ont manqué 28, un total effarant face à des adversaires aussi loin du gotha mondial. Les entraîneurs en ont parlé tout de suite après la rencontre.

Que feront-ils face à Manu Tuilagi ou Jonny May ? Ceci dit, les Anglais n’ont pas marqué d’essais face à l’Argentine, ils n’ont même pas réussi la moindre envolée digne de ce nom. Ceci dit, personne ne peut croire qu’ils opteront pour un schéma de jeu aussi restrictif face au Japon.

Autre point noir, la fluidité des attaques japonaises. Beaucoup ont estimé que le demi d’ouverture Rikiya Matsuda a ralenti le jeu, ce qui est forcément problématique quand on connaît les options traditionnelles des "Cherry Blossoms". Beaucoup réclamaient la titularisation du jeune Seunsing Lee, plus conforme aux canons traditionnels fondés sur la promptitude qui pourrait gêner les lourds défenseurs anglais.

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