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La dure vie de supporter

Par Rugbyrama
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LE STAGIAIRE MIDOL - Enfin mon heure de gloire, la chance de ma vie. Fini de faire les cafés, terminées les heures à chercher sur la toile le résultat de la 4e division du championnat bulgare... Oui j'écris sur Rugbyrama et j'ai une rubrique à moi pour vous faire vivre mon actu : c'est la semaine du stagiaire Midol !

Après quelques mois de stage au Midi Olympique, j’ai eu la chance d’assister à différentes rencontres de Pro D2 ainsi que du "meilleur championnat du monde", notre cher et tendre Top 14. Pourtant et malgré les apparences, vivre ces matches haut perché dans la tribune de presse avec un savoureux jambon-beurre n’est pas chose aisée.

Cette saison, mes deux clubs de cœur connaissent une saison aux antipodes l’une de l’autre. Colomiers lutte pour sa survie et le Stade Toulousain tutoie les cimes européennes. Alors, difficile pour moi de ne pas me ronger les ongles quand j’observe les vilaines prestations de la colombe sur tous les terrains de France. Parce que oui, Colomiers est la seule équipe à ne pas avoir remporté la moindre victoire hors de ses bases. À Michel-Bendichou, chaque rencontre semble être une finale. J’ai pu pénétrer dans les entrailles de l’ancien Sélery où les visages se tendent au fur et à mesure que la saison se consume. Malgré des victoires étriquées, le club n’arrive pas à sortir de la zone rouge. En tant que journaliste, je me dois de rester impartial. Lorsque j’ai la chance d’écrire sur mon club de cœur, la neutralité reste le maître mot. Pour être honnête, il est difficile de s’extasier devant les performances des Bleu et Blanc. Un Colomiers-Carcassonne n’est pas sexy me direz-vous. Pourtant, mon excitation est à son comble quand les joueurs foulent le pré.

Dans mon malheur, une lueur d’espoir persiste. À quelques encablures de Colomiers, un club réalise une saison invraisemblable : le Stade Toulousain. Ironie du sort, je suis né à Toulouse. Un Toulousain, un vrai de vrai. Dans mon cœur, c’est l’ascenseur émotionnel. Difficile de jongler entre la lutte pour le maintien en Pro D2 avec une éventuelle catastrophe et les paillettes du Top 14.. Mais quand vous avez le privilège de vous rendre à Ernest Wallon pour couvrir une rencontre, vous réalisez la chance que vous avez. J’ai eu cet honneur il n’y a pas si longtemps que ça, face au LOU. Après les quelques dizaines de marches gravies pour atteindre mon poste, l’accueil était pour le moins chaleureux. Que choisir entre petits fours, mini burgers et panna cotta ? Changement d’ambiance par rapport à l’échelon inférieur. Interwiever Sofiane Guitoune, sûrement le meilleur trois-quarts centre actuel du championnat fut pour moi une superbe expérience. L'atmosphère, les supporters, la ferveur, ce club est tout de même à part.

Après de telles expériences, il est temps de prendre un peu de recul et se remémorer ces délicieux moments à tête reposée. Entre mes deux clubs favoris, c’est "deux salles, deux ambiances". Pourtant, mon attachement pour ces deux formations historiques du rugby français ne cessera jamais.

La vie de stagiaire supporter n’est pas un long fleuve tranquille. Mais quelle fierté de pouvoir rédiger quelques vers pour le célèbre bihebdomadaire jaune. Vivement dimanche prochain.

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