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Montpellier - Victorieux face à Toulouse et à Perpignan, les Héraultais visent la passe de trois dimanche dans leur antre contre Toulon. En misant notamment sur le duo de centres composé de Jan Serfontein et Yvan Reilhac, convaincant depuis deux matchs.

Le duo d’attaque héraultais a changé de visages depuis deux rencontres. François Steyn, blessé d’entrée face à Toulouse et Alexandre Dumoulin absent à l’époque, c’est Yvan Reilhac (23 ans) qui endossait le numéro treize. Et le poste de premier centre revenait alors à Jan Serfontein (25 ans), de retour à la compétition. Une association, testée une seule fois à Oyonnax en février… Résultat ? Le numéro dix Johan Goosen a brillé comme jamais. Faut-il y voir un lien direct ? "Je pense que Jan fait du bien à Goosen, car il est plus calme que lui. Et il parvient un peu à l’encadrer." explique Vern Cotter. L’intéressé partage ce constat dans un sourire : "Goosen est un excellent joueur, mais je pense que c’est une bonne chose que je sois à ces côtés…"

Caractères similaires, profils différents

La personnalité de Serfontein, à l’opposé du "bouillant" Steyn, canalise les ardeurs de l’irréductible attaquant Goosen et lui permet ainsi de sélectionner les bons coups à jouer. "Je suis quelqu’un de réservé, calme et silencieux. Et je pense qu’Yvan à une personnalité proche de la mienne. C’est différent qu’avec François (Steyn), qui est un peu fou, mais nous avons aussi une bonne relation", précise le numéro douze. Qui se ressemble, s’assemble…

Leur caractère proche permet aux deux hommes de garder toujours la tête froide sur le terrain : "On échange beaucoup sur ce qu’on voit des attaques adverses, des combinaisons que nous pouvons faire ensemble. On parvient à très bien communiquer car on ne s’affole pas et surtout parce que Jan fait de gros efforts pour parler français (comme lors de notre entretien, N.L.D.R.)", ajoute Yvan Reilhac. Sur le pré, ce duo affiche la plus belle complémentarité des paires de centres testées à Montpellier. Moins stéréotypée et plus joueuse : "Yvan a de très bons appuis, une belle vision des espaces et un bon petit coup de pied. À l’image de son geste à Perpignan (sur l’essai de Serfontein). Et surtout, il est très rapide, ce qui est essentiel pour un deuxième centre. C’est d’ailleurs pour cela que je joue douze… (sourire)" À l’aise dans l’évitement, Yvan Reilhac incarne cette étincelle qui manquait au jeu héraultais, mais dont la défense parfois friable, reste un facteur limitant. "J’étais assez content de ma performance dans ce domaine face à l’Usap. Mais j’attends de voir comment je vais me comporter contre Toulon où ça sera plus dur à l’impact."

Retrouvailles intimes

Redoutable défenseur, Jan Serfontein retrouve, lui, ses qualités d’attaquants, éblouissantes face à la France en juin 2017 et perdues depuis : "Je sors d’une mauvaise saison. J’aurais pu continuer à jouer mais ma douleur était trop forte. J’ai donc été opéré du fémur et j’ai ensuite été absent trois mois. Aujourd’hui, je suis enfin à 100 %." Et cela fait toute la différence selon son partenaire : "Jan est un joueur très pénétrant qui aime bien attaquer les intervalles. Il est très fort à l’impact et reste à l’aise techniquement car il joue comme « second dix ». Il fait les bons choix et trie les ballons. Son physique lui permet de resserrer les défenses, là où je dois faire des différences sur les extérieurs."

L’objectif affiché face à Toulon dimanche au GGL Stadium, où les deux hommes seront au centre des débats. Face à eux, ils vont retrouver d’anciens coéquipiers. Un certain François Trinh-Duc (probablement aligné en douze) pour Yvan Reilhac : "On a fait une saison ensemble. Pour tous les jeunes de Montpellier, il fait partie des quatre qui ont "fait" le club. Ça va être sympa d’affronter un joueur que je respecte et admire énormément."

De son côté, Jan Serfontein sera opposé à JP Pietersen (au centre ou à l’aile) : "Je le connais bien car j’ai joué deux tests avec lui au centre avec les Springboks. Il est très puissant et garde aussi de la vitesse. Comme la majorité des trois-quarts toulonnais, tous dangereux. On devra donner le meilleur de nous-mêmes pour battre le RCT." Vivement dimanche ! 

Par Julien Louis 

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