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"Caviars" et gourmandise

Par midi olympique
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Deuxième succès consécutif à la Méditerranée pour les Biterrois qui s'emparent de la seconde place et renouent avec ce jeu ambitieux qui fait leur force.

Portés par une folle envie de jouer, rafraîchissante et euphorisante, les Biterrois ont oublié de s’arrêter quand il le fallait. Dans ce money-time asphyxiant, où ils n’ont plus qu’à prendre les trois points au pied pour sortir Massy du bonus défensif, ils préfèrent jouer vite une pénalité. Un choix surréaliste et dangereux, qui s’avérera gagnant. Le « coupable », Pierre Bérard, s’explique dans un sourire : "Je ne suis pas certain qu’il nous manque ou non un essai pour le bonus offensif. Et quand je tourne la tête, je vois J.- B. (Barrère, N.D.L.R.) qui me fait des grands signes et on joue donc le trois contre deux. On marque l’essai de pénalité et le staff me dit alors que ça ne sert à rien. On a joué pour le beau jeu et c’est bon pour la confiance." Certes, mais la gourmandise est aussi un vilain défaut qui peut coûter cher…

Extérieurs gagnants

À l’image de cet offload meurtrier de Maxime Veau, auteur sur l’action d’une magnifique percée et excellent dans le jeu de transition vendredi, qui amena le contre d’Adriu Delai et l’essai de Steven David. "Il faut trouver le juste milieu entre les moments où il faut être patient, temporiser et ceux où il faut jouer et accélérer. Tout en étant aussi beaucoup plus réaliste près des lignes."

Yassine Maamry résume fidèlement les petites ombres (comme les réceptions des renvois ratées et aussi les treize pénalités et le jaune concédés) encore présentes dans les attaques biterroises, redevenues lumineuses. Et le deuxième ligne, incontournable face à Massy, est le reflet doré de cette animation offensive biterroise où les avants jouent un rôle clé, dixit l’arrière Bérard, convaincant pour sa première : "À chaque fois que nous avons percé, il y avait toujours un gros présent au soutien. Que ça soit un pilier ou talonneur, il ne se pose pas de questions et joue." Mobiles et techniques, les avants biterrois ont multiplié les passes après contacts pour assurer la continuité du jeu et renforcer ainsi le liant avec leurs trois-quarts. Et il n’est donc pas surprenant de les voir présents en bord de touche sur chacune des réalisations de Roméo Ballu (lire par ailleurs). Auteur d’une entame canon, les Héraultais ont renoué avec leur ADN, après avoir été "coincés" dans l’axe par la défense d’Angoulême (1re journée). Vendredi, ils ont inscrit quatre réalisations dont trois découlent de prises rapides des extérieurs et ont brillé, en relançant de leur camp sans inhibition tout en franchissant à de multiples reprises.

Et surtout, leur triangle d’attaque (Suchier-Pic-Veau) commence à mieux se trouver. À confirmer dimanche à Mont-de-Marsan, lors d’un choc sommet placé sous le signe de la revanche (Béziers vaincu par les Montois en barrage l’an dernier).

 

Par Julien LOUIS

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