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Un fringant quadragénaire

Par midi olympique
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Honneur -  Le club va célébrer le 1er septembre prochain ses Quarante ans d’existence. une histoire marquée cette année par une finale du championnat de France face au Servette de Genève

Le RC Chameyrat n’oubliera pas de sitôt le 24 juin 2018. Ce jour-là, à Moulins, l’équipe fanion était invitée à en découdre face à la formation suisse du Servette de Genève pour le gain du titre national de Promotion Honneur. Pour la formation corrézienne, c’était la première fois de son histoire qu’elle postulait à un titre de champion de France. Une performance qui a donné de la vie, de la hauteur à ce paisible village de 1 600 âmes. Après avoir respectivement éliminé les Charentais de Ruffec en 32e, Orléans-la-Source au tour suivant puis Bernay, les Franciliens de Montmorency et les Bourguignons de Saint-Léger-les-Vignes, champions de France de Première Série en 2017, les Chameyracois n’ont pu passer l’obstacle dressé par l’imposant Servette de Genève. Le bras de fer était bien inégal. Au final, le Servette a été sacré (48-9). Malgré une addition particulièrement salée, l’ensemble du club préférait garder en mémoire cette belle aventure sportive et humaine plutôt que la frustration de la défaite. « La victoire est revenue en toute logique à la meilleure équipe. Remercions les joueurs qui nous ont fait rêver. Ils ont réalisé quelque chose d’extraordinaire. L’encadrement a su mettre le groupe en confiance. La magie des phases finales a également fédéré l’ensemble de la commune et ses alentours. À chaque victoire, c’était vraiment la fête au village. Cette année, on célèbre les quarante ans du club, cela ne pouvait pas mieux tomber », soutient le co-président Laurent Soubrier.

40 ans, le 1er septembre La première page ovale à Chameyrat remonte à l’année 1978. À l’époque, les distractions étaient bien rares dans la commune. Sur la place centrale du village, une bande de copains s’amusait au rugby à toucher imitant les gestes des cadors tullistes et brivistes. Un jour, ce petit groupe a décidé de se lancer dans l’aventure du championnat du Limousin. « Pour l’anecdote, ils ont adopté comme couleur l’orange et le noir qui sont celles de la fanfare municipale. Le premier terrain était au milieu des bois. Les premiers surpris étaient les adversaires », ajoute Laurent Soubrier. Six ans après, lors de la saison 1984, les Chameyracois ont prouvé qu’ils n’étaient pas du tout des novices en atteignant le dernier carré de l’épreuve nationale du championnat de Troisième Série. À Villefranche-de-Rouergue, les Héraultais de Saint-Chinian privèrent les Corréziens de la finale.

 Depuis Chameyrat vit au rythme des rebonds ovales des deux équipes seniors. Le club a connu des hauts, des bas. Mais, jamais, il ne s’est mis en sommeil. Le premier jour de septembre, il va lancer sa saison en soufflant ses quarante années d’existence sportive. Dans son enceinte fétiche du Puy-de-Mirat, toute la famille du RCC va se retrouver pour célébrer ces quatre décennies ovales. Le programme est à la fois festif et sportif. On va danser, s’amuser, ripailler, refaire le monde autour de quelques verres. Mais avant l’équipe senior en découdra en lever de rideau dans une rencontre triangulaire face à Dampniat et la réserve tulliste. Le bouquet final sera assuré par les équipes fanions de Sarlat et de Tulle. À cette occasion, les organisateurs espèrent faire rentrer des devises sonnantes et trébuchantes, car le parcours en championnat de France a eu un sacré coût sur la trésorerie du club. C’est un peu le revers de la médaille. Mais, au sein du RCC, personne ne s’en plaint.

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