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Le Havre : deuxième club normand

Par midi olympique
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    Le Havre : deuxième club normand
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Derrière la locomotive rouennaise, les Havrais construisent un club dynamique, porté par un triumvirat présidentiel et le manager Ludovic Mercier. La montée a crédibilisé leur projet.

Ludovic Mercier va enchaîner sa troisième saison de manager du Havre AC et c’est la première fois que l’ancien joueur professionnel traîne aussi longtemps dans un club. La présence prolongée de celui qui fut le meilleur buteur du championnat d’Angleterre en 2001-2002 avec Gloucester, passé comme technicien par Angers, Saint-Etienne et L’Aquila (Italie), personnifie un indice de confiance dans la capacité du plus vieux club de France à s’inscrire comme il ne l’avait encore jamais fait, dans une dynamique de développement ambitieuse. La montée en Fédérale 2 obtenue cette saison est une pierre blanche. Le club n’avait encore jamais atteint ce niveau de compétition dans l’ère moderne depuis que cette cité historique avait perdu sa place dans la cartographie nationale du rugby. Sur le plus petit comité de France - 8 000 licenciés - la nouvelle équipe de responsables qui œuvre depuis la saison dernière a relancé un projet crédible.

Derrière Rouen, qui court vers la montée en Pro D2, le HAC est devenu la deuxième locomotive du rugby normand. L’autorisation de la municipalité de délocaliser les matchs du stade historique Langstaff - le plus vieux stade de France - vers l’enceinte de football Jules-Deschazeaux, est la partie la plus visible du changement. Les joueurs des équipes de Fédérale 3 qui s’y sont déplacées prenaient des photos avant de jouer. Les partenaires y ont trouvé le plaisir confortable qui leur échappait à Langstaff.

Arrivée du Rouennais Fono

Depuis un an, le nouveau trio présidentiel avance tout azimut par une action démultipliée vers une amélioration complète de la structure. Et s’il a réussi à conjuguer la montée en Fédérale 2 avec une augmentation de budget de 200 000 €, montrant par là que le potentiel économique était capable de suivre leur réussite, son action la plus significative reste la décision du principe de collaboration ouverte avec le Rouen Normandie Rugby. Le réflexe de l’échange a dépassé celui de la concurrence. « Une partie de notre succès viendra nécessairement de ce que nous entreprendrons avec l’ensemble des clubs normands », explique le coprésident Olivier Doutreleau, ancien joueur du club pendant vingt ans. « L’impulsion du club de Rouen a créé quelque chose et notre volonté commune de nous unir pour faire grandir le rugby local profitera à tous. Rouen veut monter en Pro D2. Nous devrons être capables de faire la même chose en Fédérale 1. »

Signe des échanges chez les seniors : le transfert du troisième ligne Sioassi Fono au Havre et de deux ou trous autres anciens joueurs de l’effectif de Richard Hill. « Nous sortons d’une superbe saison, raconte Ludovic Mercier. La mayonnaise a pris. L’équipe reste stable. Les arrivées de quelques joueurs doivent nous permettre d’être ambitieux, même en tant que promu. » Le manager devra tout de même reconstituer sa charnière : le jeune ouvreur Jasey Van Kampen a rejoint Aurillac et le demi de mêlée, Thomas Colom est parti vers Céret (Fédérale 1). Les Havrais reprendront dès le 16 juillet pour mettre toutes les chances de réussite de leur côté.

 

 

 

 

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