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Bézian : "Il faut que l’on soit des pénibles"

Par midi olympique
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    Bézian : "Il faut que l’on soit des pénibles"
Publié le Mis à jour
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Romain Bézian, troisième ligne centre, joueur le plus utilisé de l’effectif columérin lors des trois dernières saisons, fait aujourd’hui partie des cadres et nous livre son ressenti sur la saison à venir.

Midi Olympique : Quelles sont vos ambitions pour cette saison qui arrive ?

Romain Bézian : L’ambition c’est d’être barragiste. On ne veut pas se cacher et viser le ventre mou, on veut l’être. Je pense que malgré notre budget de milieu de tableau, nous avons l’effectif et le potentiel pour. C’est à nous de tout faire pour trouver le top 6 cette année.

Que faut-il garder de la saison dernière et que faut-il changer ?

R.B. : On va garder le début de saison (sourires). L’hiver passé a été difficile donc il ne faut pas qu’il pleuve parce que cela ne nous sied guère. Plus sérieusement, il faut espérer avoir moins de blessés également car les blocs de six matchs nous ont fait mal et nous ont pénalisé. Cette saison, ce seront des blocs de quatre matchs donc ce devrait être mieux. Il faut avoir conscience que nous sommes un club avec un budget de milieu de tableau et avec un effectif qui n’est pas pléthorique. Cela dit, le plus important sera de retrouver une constance dans nos matchs et avoir envie de gagner hors de Bendichou. Dans ce championnat qui est devenu très homogène et qui est un long marathon, il faut faire des coups à l’extérieur pour espérer avoir les moyens de nos ambitions.

Le staff était nouveau l’an dernier. Cette saison, vous partez en terrain connu. Les méthodes sont-elles mieux assimilées ?

R.B. : Forcément. L’année dernière était une année de transition car en plus nous avions perdu des joueurs importants. Nous sommes repartis d’une page blanche et cela fait désormais un an que nous travaillons avec Olivier Baragnon, Marc Dantin et Julien Sarraute. Le message passe bien et j’ai bon espoir que la petite alchimie déjà créée soit désormais grande.

Il y a encore eu des départs cette saison, comment le vivez-vous ?

R.B. : C’est la vie d’un club comme Colomiers qui est formateur et n’a pas les moyens de pouvoir garder tous ses éléments. Après, je ne me fais pas trop de souci de ce côté car des jeunes vont monter et les recrues qui arrivent vont prendre le relais.

Un mot sur votre aventure à Colomiers. Comment est-ce que vous vous y sentez et comment y voyez-vous votre avenir ?

R.B. : Je me sens bien à Colomiers puisque j’ai resigné pour trois saisons supplémentaires jusqu’en 2021. C’est ma quatrième saison qui va démarrer. J’entends lorsqu’on me voit comme un cadre mais je ne me sens pas tout à fait comme cela. Pas comme peuvent l’être Grégoire Maurino, Aurélien Beco, Cédric Coll, Clément Lagain, Damien Weber, sans oublier bien entendu Romain Mémain. Ils sont au club depuis bien plus longtemps que moi. J’ai certes beaucoup joué ces dernières saisons mais ce sont eux qui sont garants de l’esprit Colomiers. D’ailleurs, il me tarde que notre capitaine Aurélien Beco revienne (le troisième ligne s’est fait opérer du dos début mai et devrait être opérationnel en septembre, N.D.L.R).

L’esprit Colomiers, vous nous expliquez ?

R.B. : L’esprit Colomiers, c’est simple : il faut que l’on soit des pénibles à jouer. C’est ce qu’il faut que l’on garde pour la nouvelle saison. Il faut que lorsque nos adversaires nous affrontent, ils se disent : "Cela va être un match pénible." C’est ce que nous avons perdu un petit peu à mon sens.

Propos recueillis par Enzo Diaz

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