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Peuchlestrade : "Un niveau toujours plus élevé"

Par midi olympique
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    Peuchlestrade : "Un niveau toujours plus élevé"
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Il va attaquer sa seizième saison à la tête des seniors mais, pour la première fois, à 100 % puisque futur retraité, fin août, de la fonction territoriale.

Midi Olympique : Comment analysez-vous la saison dernière ?

Thierry Peuchlestrade : Elle n’a pas été si mauvaise que cela. Bien sûr nous finissons onzièmes comme il y a quatre saisons. Nous avons réalisé un parcours plutôt positif à l’extérieur avec un capital de points supérieur à l’an passé. Ce qui nous a plombé, c’est de perdre des matchs rapidement à domicile, toujours de très peu, mis à part Colomiers où là il n’y avait rien à dire. Si l’on repense à Bayonne et à Montauban, ce sont des décisions arbitrales qui ne nous font pas gagner.

Quels enseignements en avez-vous tirez ?

T.P. : Que lorsqu’on perd trois rencontres à la maison, il devient très difficile de prétendre à quoi que ce soit. Nous n’avons jamais eu la tête hors de l’eau. Nous avons souffert toute la saison avec une épée de Damoclès sur la tête. Malgré cela, j’ai vu une équipe qui a toujours su réagir, qui n’est pas tombée dans les bas-fonds du classement. À quelque chose près, cette saison aurait pu être bien mieux d’ailleurs, si le sort en avait été autrement. Je constate aussi que rien n’est facile. Avec du recul, de grands clubs nous ont quitté comme Albi, Auch ou Bourgoin. Cette année, Dax et Narbonne. Cela confirme vraiment un niveau de Pro D2 élevé, toujours plus dur.

C’est un constat tiré de plus de quinze ans à ce niveau comme entraîneur ?

T.P. : Exactement et on le voit très bien. Il y a quelque années encore, l’équipe qui montait de Fédérale1 faisait l’ascenseur. Maintenant non. Nous avons à faire à des équipes de mieux en mieux préparées. On l’a vu l’an dernier avec Nevers ou Vannes. Cette saison ce sera le cas avec Aix-en-Provence ou Bourg-en-Bresse qui arrivent avec des atouts non négligeables et des effectifs qui s’étoffent de plus en plus.

Justement, vous parlez d’effectif qui s’étoffe. Est-ce le cas pour Aurillac avec des étrangers ?

T.P. : C’était déjà le cas l’année où nous descendons en 2006. Il y a eu un gros apport de joueurs étrangers, et heureusement à cette époque, sinon nous serions restés en Fédérale 1. Maintenant, pour cette saison, c’est un nouveau cycle qui commence. Sur les vingt départs, il y avait de nombreux joueurs en fin de contrat. Il y en a vraiment trois, quatre que l’on voulait garder mais que l’on n’a pas pu. Il y a alors des choix à faire pour que l’équipe reste compétitive.

Des choix ? C’est-à-dire ?

T.P. : Nous avons des jeunes joueurs qui montent, des anciens peut-être moins performants et d’autres où l’on réfléchit de savoir si on les garde ou pas. Et puis il y a l’aspect financier avec des prétentions qui évoluent avec l’âge. C’est toujours une surenchère et, à un moment, le Stade aurillacois doit faire avec les moyens qu’il possède ! À savoir puiser chez nos jeunes qui ont de la valeur. C’est aussi aller chercher ailleurs et se tourner vers des joueurs étrangers. Ils amènent ce petit plus rugbystique et à des salaires, il faut bien l’avouer, moins élevés que les Français. Malheureusement, le championnat tend vers cela. Pour autant, on sait aussi que l’avenir, c’est de travailler avec les joueurs français. Mais pour l’instant, le Jiff reste une denrée rare, donc chère. 

Par Jean-Marc Authié

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