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Les petits cailloux

Par midi olympique
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Les championnes brugeaises et les vaincues montoises vont évoluer en Armelle-Auclair. Leurs réflexions sont d’actualité.

Nous avons trop souvent regretté la trop faible participation de notre région au plus haut niveau du rugby féminin pour ne pas nous réjouir aujourd’hui de la présence de Bayonne, Bordeaux, Lons, Tarbes en Top 16 et de l’accession en Armelle-Auclair de l’ES Bruges-Blanquefort, championne de France de Fédérale 1, et du Stade Montois vaincu en finale. à peine leur grande déception atténuée, les Landaises ont levé les yeux sur leur proche avenir. Sept d’entre elles vont raccrocher sur un groupe de 26 et la publication de la poule 2018-2019 qui leur fait parcourir toute la France de Paris à Perpignan en passant par Chilly-Mazarin, Lyon, Rueil, La Rochelle, Narbonne, La Valette et Bruges incite l’association Stade montois à réfléchir. Toute la semaine dernière donc, le président Didier Courtade et les siens ont planché sérieusement sur les aspects sportifs et logistiques. « La réflexion porte sur tous les sujets, indique Didier Courtade. Nous allons décider tous ensemble, l’ambition sportive pour toutes les équipes du club je la porte à 200 %, mais si nous y allons, cela doit se faire de façon pérenne, sur un positionnement stable. Les filles ont des exigences, il faut qu’elles aient des réponses à leurs questions mais l’évolution ne doit pas être dangereuse pour la pérennité de la section féminine. » Nous en saurons plus cette semaine sur l’orientation que va prendre la structure landaise. 

8 520 km de déplacements

Plus au nord, Les Brugeaises qui ont décroché leur quatrième trophée national en quatre participations, ont fait leurs comptes. Elles vont parcourir 8 520 km, mais il n’est pas question de reculer devant cet obstacle qui les a fait rêver. En charge du féminin mais aussi trésorière de l’ESBB, Marina Gasmi-Mongin a fait chauffer la calculette : « Nous avons besoin d’un budget entre 35 000 et 40 000 € pour jouer dans des conditions confortables. De plus, il faut un effectif de près de 55 joueuses or nous avons évolué cette saison à 37. Le titre c’est magique. Il doit rendre notre club plus attractif et le recrutement, il y a un an, de filles qui sont heureuses et épanouies à Bruges peut avoir des retombées positives. Mais les filles vont devoir elles aussi se mobiliser. » Comme chez les Montoises, le staff : Laclau, Elissalde, Soppelsa, Brethes sera conservé, il y a même une volonté de le renforcer. Et Marina de conclure : « Nous savons que cela va être difficile. Nous serons les petits poucets dans une grande forêt. » Des petits cailloux plein les poches.

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