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Vivement Samedi !

Par Vincent Bissonnet
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Samedi prochain, Castres, Lyon, La Rochelle et Pau vont se disputer à distance les dernières places qualificatives. Les barrages sont devenus une des principales sources d’intérêt de la phase régulière. La réception d’un match de phases finales permet aux clubs hôtes d’organiser une rencontre de gala dans leur stade et représente un jackpot économique assuré. Au vu des résultats de la 25e journée, les Toulonnais et les Toulousains sont pressentis pour accueillir en barrages.

Le feuilleton tient en haleine depuis vingt-cinq épisodes : qui va disputer les phases finales et, ainsi, se lancer dans la conquête du Bouclier de Brennus ? Avant le coup d’envoi de la dernière journée, le suspense reste entier : huit équipes sur quatorze peuvent potentiellement être sacrées. Les quatre places synonymes de barrages, devenus rendez-vous incontournables du printemps, donnent tout particulièrement lieu à une farouche passe d’armes et garantissent un suspense haletant. Si Toulon et Toulouse ont validé leur accession samedi et dimanche, quatre prétendants vont se livrer une impitoyable lutte à distance lors des quatre-vingts ultimes minutes de la phase régulière : Castres et Lyon, virtuellement qualifiés, ainsi que Pau et La Rochelle, en position défavorable. Le multiplex de samedi promet ainsi des frissons. Car si les Tarnais comme les Rhodaniens partent avec les faveurs des pronostics, ils devront gérer la pression d’un rendez-vous couperet face à une équipe amenée à batailler pour sa survie (Oyonnax) et devant un ténor composé pour l’occasion de joueurs déterminés à gagner leur place dans le groupe (Montpellier).

Saison à rebondissements

De leur côté, le Stade rochelais et la Section paloise vont chercher à s’offrir un dernier bonheur à la maison tout en espérant un coup de pouce du destin, du côté de Pierre-Antoine ou du Matmut Stadium. Un dénouement improbable ? Peut-être pas au vu de tous les rebondissements inattendus ayant animé cette année. Qui avait ainsi imaginé Agen l’emporter à Pau ? Qui avait misé sur une victoire nette et sans bavure de Castres à Marcel-Deflandre ? Qui aurait cru voir Oyonnax s’imposer sur la pelouse du champion de France ? Et on en passe… De même, les positions n’ont cessé d’être bousculées. Demandez aux Castrais, en perdition au sortir de l’hiver, ou aux Rochelais, impeccables premiers début janvier. Ce dimanche, à Ernest-Wallon, les Maritimes ont d’ailleurs été proches de rebattre toutes les cartes. Ils ont finalement pris in extremis l’ascendant sur les Béarnais à la faveur de la pénalité inscrite dans le temps additionnel par Arthur Retière. Ce simple coup de pied aura peut-être de grandes conséquences. Après ce week-end, tout ou presque sera scellé. Quand le coup de sifflet final de la 26e journée aura retenti viendra l’heure du jugement et d’un premier bilan. Les qualifiés pourront alors souffler un bon coup, savourer une saison d’ores et déjà correcte et se mettre à rêver ; les vaincus se retrouveront démunis, en congés forcés, face au miroir de leurs insuffisances. Cruelle dualité d’une qualification ou d’une élimination se jouant à quelques points. Alors, qui rira, qui pleurera ? Verdict dans cinq jours. Vivement samedi prochain !

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