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Dans le bon wagon

Par Nicolas Augot
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Publié le Mis à jour
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Toulouse - Troisième succès consécutif à l’extérieur pour le Stade toulousain qui a fait un pas important vers la qualification.

Contraints de voyager jusqu’à Paris en bus, les Toulousains en ont profité pour renforcer leur place dans le bon wagon, celui qui file tout droit vers les phases finales, en signant un troisième succès consécutif à l’extérieur, après des victoires à Bordeaux et à Agen. Le Stade français, pourtant à la lutte pour sauver sa peau en Top 14, a été la nouvelle victime de haut-Garonnais affamés et décidés à retrouver les phases finales après l’accident de la saison passée où ils avaient terminé l’exercice à la douzième place. Au soir de cette 22e journée, le Stade affiche 65points au compteur, soit dix-huit de plus que l’an passé au même stade de la compétition. Aujourd’hui, les hommes d’Ugo Mola sont en ballottage favorable même si le manager toulousain se voulait prudent dans les travées du stade Jean-Bouin, malgré cette quatorzième victoire de la saison : « Les phases finales sont encore loin, et mathématiquement, nous ne sommes pas encore qualifiés. Il nous reste deux déplacements et deux réceptions, et pas des moindres, puisque les quatre équipes que nous allons rencontrer sont peut-être les quatre meilleures équipes du championnat de ces dernières années (déplacements à Castres et Clermont, réceptions du Racing et La Rochelle, N.D.L.R). » Une prudence qui peut aussi se comprendre car les écarts sont encore minimes en haut de tableau, à l’exception de Montpellier qui s’est détaché en tête. Il faudra tenir cette cadence infernale jusqu’au soir de la 26e journée.

« Le danger, c’est de s’enflammer »

C’est donc le travail du staff technique de maintenir leur troupe sous pression malgré une phase retour pourtant prometteuse (sept victoires, deux défaites). Ugo Mola en est conscient : « Le danger pour Toulouse, c’est de s’enflammer ; le danger pour Toulouse, c’est qu’il reste quatre journées. Rien n’est fait. à nous de garder ce qui fait notre force depuis le début, c’est-à-dire de rester dans notre coin, de ne pas trop palabrer, de ne pas trop expliquer, et de continuer à travailler pour rester performant. » D’autant plus que les grosses cylindrées sont programmées pour tourner à plein régime à partir du printemps, d’où la méfiance du manager stadiste : « à nous d’être à la hauteur de ce que nous avons montré contre Paris. Le Stade toulousain a besoin de constance et non pas de succès qui resteraient des épiphénomènes ou de simples coups. C’était mon discours aux joueurs avant le match. Je pense que ce groupe n’a pas encore conscience de sa qualité, que les joueurs ne rendent pas compte de ce qu’ils sont capables de faire. Ce n’est pas être présomptueux mais cela doit nous guider pour continuer à travailler et ne surtout pas se prendre pour d’autres. » Un message entendu par les joueurs. « On vient de trop loin pour se laisser griser », prévenait l’expérimenté Yoann Maestri, déjà fixé sur la prochaine échéance.

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