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Jouer en Top 16 est-il raisonnable pour les joueuses de Chilly-Mazarin ?

Par midi olympique
  • La question du Top 16
    La question du Top 16
Publié le Mis à jour
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Les filles de Chilly-Mazarin qui évoluent en  Armelle-Auclair se battent pour une qualification en phase finale, qui signifierait une montée en Top 16. Faut-il y aller ?

Jeudi soir, Youri Delhommel, Antoine Abraham, et Antoine Soave, les trois jeunes première ligne de l’équipe professionnelle de Massy, sont allées visiter les filles de Chilly, pour orienter leur travail de conquête. Elles préparent leur fin de saison, qui peut les envoyer en phases finales. Les filles de l’Essonne sont à la lutte avec les Rouennaises et les Lyonnaises pour le dernier billet qualificatif en quart de finale. Malgré leur retard - cinq points sur les Lyonnais et trois points sur les Rouennaises - leur calendrier rend leurs chances crédibles. La journée de dimanche pourrait les rapprocher des Lyonnaises. Le week-end suivant, elles joueront contre Rouen. Contrairement à la saison dernière, qu’elles avaient achevée sur les rotules, elles bénéficient d’un groupe très large pour achever leur parcours. La fusion avec Massy a permis de gonfler les effectifs à soixante joueuses. Elles sont vraiment sur les rangs. Mais faut-il vraiment partir en phase finale, et récolter le gain de cette qualification ?

Leur place en top 16 ?

Selon la nouvelle formule de compétition que présentera la Fédération, la première division féminine, le Top 8, deviendra un Top 16. Les huit qualifiées du championnat Armelle-Auclair seront donc promues. Chilly-Mazarin doit-il y aller ? « Je ne sais pas, on va se poser les questions, commente l’entraîneur Alex Navarro. Ce serait quand même très difficile dans l’état actuel de notre effectif d’être opposé tous les week-ends aux Lilloises, à Bobigny, ou à Rennes. Le niveau n’est pas du tout le même. Notre effectif est jeune et manque d’expérience. Il commence à trouver ses marques en Armelle-Auclair, et je ne suis pas certain qu’il soit encore prêt pour jouer au dessus. » Le seul problème : refuser de monter, si l’opportunité survient, ce serait rater un virage facile, dans la constitution de la nouvelle formule. La saison d’après, il n’y aura plus huit promus directs. Le dilemme a été discuté à Chilly-Mazarin avec les dirigeants, pour qui la poule géographique du Top 16 signifierait aussi une économie réalisée sur les déplacements. Moins de dépenses et une présence en première division, ou respecter le plan de développement de cette équipe, telle sera la question, si d’aventure elle se posait.

Par Guillaume Cyprien

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