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Parti pour durer

Par midi olympique
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 Des Mérignacaises aux Pessacaises un lien a été établi à travers une entente qui affirme son existence

Dans les années 90, bien avant la fusion Stade bordelais-CABBG, l’idée avait été lancée d’unifier les rugbys de Mérignac et Pessac. Si le projet n’avait pas échoué à cause de considérations politiques, il aurait accouché d’une structure à très fort potentiel économique. Aujourd’hui, bien plus modestement, autour du rugby féminin sont associés Drop de Béton (structure du rugby féminin à Mérignac) et Pessac Rugby. Des hommes de bonne volonté, les Lacassagne, Appriou, Blanc ou Cauchy poussent au développement de cette entente, et au plus près du terrain le Mérignacais Sébastien Allard (responsable activité féminine et école de rugby de DdB) et le Pessacais Willy Chanteux (manager) œuvrent à la mise en musique de la partition. Certaines actions sont aujourd’hui nécessaires pour consolider l’édifice. « Nous devons entourer nos filles un peu inexpérimentées de joueuses plus aguerries, plaide Willy Chanteux. Si nous voulons avoir à terme une ambition de Fédérale 1 il faudra aussi étoffer le groupe de dirigeant(e) s autour des filles. » Parce que du côté du sportif les perspectives du collectif de 43 licenciées sont réelles.

Avec une internationale

De fait, les coéquipières de la capitaine Constance Clair ne manquent pas d’arguments avec des leaders de la trempe de la demi de mêlée Charlotte Cagnon ou de Lorrie Testu en deuxième ligne et kodja Yetongonil. À sa grande satisfaction, l’équipe girondine a reçu le renfort de la Tunisienne Kenhine Nadra, internationale à VII. Une vraie plus value appréciée par les entraîneurs Nicolas Travouillon (en provenance de Bobigny) et l’ancien attaquant Jacques Dospital lequel découvre le rugby féminin et s’étonne : « Les filles de Drop de Béton-Pessac Rugby sont très volontaires et manifestent une grosse envie d’apprendre et de progresser. Pour contourner le mimétisme avec le jeu des garçons nous mettons en place un rugby de mouvement qui prend forme. Le groupe étant très hétérogène nous misons beaucoup sur la préparation physique pour préserver l’intégrité des joueuses et nous avons peu de blessées. » Au cœur d’une « belle expérience » Jacques Dospital pose une question : « Peut-on construire sur la durée ? » En début de saison, l’objectif consistait à pouvoir présenter 22 joueuses chaque week-end. Aujourd’hui il est question de qualification. Le coach tient là un début de réponse.

Par Gérard Piffeteau

 

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