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Bourgoin entre chance et regrets

Par midi olympique
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    Bourgoin entre chance et regrets
Publié le Mis à jour
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Bourgoin a conservé son invincibilité et a regretté un manque de maîtrise et de variété en première mi-temps.

Cette équipe berjallienne, construite à la hâte, a une qualité. Elle a de la chance. Ou plutôt, elle sait forcer sa chance. Pour être tout à fait sincère, on se demande depuis la première victoire à domicile contre Provence Rugby combien de temps ça va durer avant que Bourgoin craque à domicile ! « Tout le monde se pose la même question, sourit Jean-Henri Tubert. On s’aperçoit qu’on démarre mal encore une fois mais qu’on garde le cap, sans s’énerver. » Enfin, presque, sauf dans les vestiaires à la mi-temps. Vendredi, les murs ont encore grondé, sous la forme d’une mise au point musclée de l’entraîneur. « Il y a parfois des mises au point épiques à la mi-temps, parfois c’est plus calme. Cette fois, c’était assez clair… On était bien en conquête mais derrière on s’assomme avec les ballons ! Nous n’avions pas respecté le jeu. J’entendais mon homologue de Tarbes dire à ses joueurs de rester sur la largeur et d’attendre qu’on tombe les ballons. Il faut respecter le jeu, varier. »

De la place pour mieux ...

Bien en place en défense, mais aussi en conquête, en touche et en mêlée où la progression est sensible depuis le début de saison, les Berjalliens ont maîtrisé la deuxième période. Notamment en continuant de faire des choses simples. Construite sur une défense d’airain, une conquête agressive, le jeu au pied, et les éclairs de Radikedike au centre, ce CSBJ ne veut pas être cantonné à l’image d’une équipe solide à domicile, sans génie. « Les gens peuvent dire ce qu’ils veulent mais nous voulons porter le ballon et jouer, tranche Jean-Henri Tubert. Après, nous ne jouons pas au RCUL (club de Quatrième Série, N.D.L.R.) avec qui nous pouvons marquer en deux passes ! » Et le manager de regretter les deux ou trois coups mal joués pendant le match, comme notamment cette percée de Raphaël Eymond en deuxième période, qui allongea sa passe pour Perret-Tourlonias, sans voir Radikedike à ses côtés. Il y avait la place pour prendre le bonus offensif. Le genre de plainte qu’on est finalement content d’entendre après un match à Pierre-Rajon.

Par Sébastien FIATTE

 

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