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Un soir, en coulisses…

Par Marc Duzan
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Samedi soir, à u l’Arena, la corbeille présidentielle a frémi de plaisir avant de pleurer de honte…

À la U Arena, le salon présidentiel est situé juste derrière les poteaux de l’enceinte et fait face au plus grand écran géant d’Europe. Au menu ? Du Butard-Enescot, messieurs dames, l’un des plus grands traiteurs de Paris : sushis, serrano, charcuterie corse, woks de légumes, mousse au chocolat et choux à la crème. Pour qui ? Les VIP de l’enceinte de Nanterre, dirigeants fédéraux, anciens joueurs, membres éminents de World Rugby, « people » en goguette et businessmen de passage. En vrac, on reconnut donc samedi soir le président de la Fédération japonaise et ancien premier ministre du pays Yoshiro Mori, son homologue Bernard Laporte, les tontons flingueurs du Racing, Patrick Serrière et Michel Tachdjian, le directeur de France 2023 Claude Atcher, l’ancien demi d’ouverture des All Blacks Dan Carter, son compère Casey Laulala, l’hôte du soir Jacky Lorenzetti ou encore le président de Rugby Afrique, Abdelaziz Bougja… Aux abords de 20 heures, la soirée débutait donc par un hommage appuyé de la délégation japonaise à l’adresse de Bernard Laporte : « Bravo pour 2023. Votre pays et votre Fédération le méritent. » Plus loin, Claude Atcher, Michel Tachdjian et Patrick Serrière, anciens coéquipiers sous le maillot ciel et blanc, rejouaient certaines batailles, gestuelle à l’appui. Ailleurs, Casey Laulala, le trois-quarts centre kiwi du Racing 92, donnait le ton du match à venir : « Je ne sais pas pourquoi mais je sens que les Bleus vont avoir du mal… Les Japonais vont vite, vous savez… »

Laporte refaisait le match

Après vingt minutes du jeu, on voyait à peu près à quoi l’ancien attaquant des Crusaders faisait référence. Du coup, l’ambiance en corbeille présidentielle baissait d’un ton et un quidam, posté juste derrière l’enfant de Southbridge, soufflait à l’oreille de « DC » : « Dan (Carter), aide-nous ! Par pitié, fais quelque chose ! Tu vois bien qu’on va passer à la trappe ! » Le Néo-Zélandais souriait, gêné, sans toutefois se compromettre en répondant quoi que ce soit… À la U Arena, plus le temps filait et plus les Very Important People de l’enceinte parisienne envisageaient le pire, y basculant totalement lorsque survint l’ultime coup de sifflet de Luke Pearce, l’arbitre du match. « Au moins, on n’a pas perdu », lâchait alors un dirigeant fédéral, un rien blasé. À l’autre bout du salon, Bernard Laporte, furax, refaisait le match avec Claude Atcher. On s’approchait. « Pouvez-vous répondre à nos questions, Bernard ? » « Ce n’est pas le moment », rétorquait le patron de la FFR pour clore le débat. Pour Bernie, le temps des explications viendrait probablement plus tard…

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