Abonnés

Le Stade Français s’est fait peur

Par midi olympique
  • Le Stade Français s’est fait peur
    Le Stade Français s’est fait peur
Publié le Mis à jour
Partager :

Alors que les Parisiens avaient réussi à prendre le large, les Oyomen sont revenus dans la partie pour créer une fin de match incertaine. Le Stade s'impose finalement 39-35. 

Le film du match

On a cru le match définitivement plié à la 52ème minute, lorsque Marvin O Connor a inscrit le cinquième essai des Parisiens. Le Stade Français menait 39-16. Les Parisiens venaient de franchir la ligne d’en but pour la deuxième fois en deux minutes. Avant O Connor, Zhvania avait conclu une première action gagnante (50e). Oyonnax semblait avoir lâché le fil de cette rencontre débridée. Les attaquants parisien prenaient des intervalles trop facilement. Ce cinquième essai les avait placés dans les clous du bonus offensif. Et puis Viliami Maafu est rentré. Le capitaine des Oyomen, sur le banc au départ, a sonné la révolte d’uns action personnelle majuscule (63e). Se jouant tout en puissance et en raffut de quatre adversaires sur une course de 20 mètres, Maafu a complètement relancé les siens dans la partie. Et durant les dix-sept dernières minutes du match, le Stade Français a pris l’eau. Botica (67e) a enfoncé le clou d’un plongeon sur une balle envoyé dans l’en-but d’un coup de pied anodin. Et en toute fin de match, Sobola a conclu une très belle action en bout de ligne (78e). Alors qu’il restait encore deux minutes à jouer, le Sade Français a du s’employer pour défendre une dernière action de deux minutes sur la sirène. Elle s’est conclue par une intervention salvatrice de Waicea au coeur d’un ruck. Au final, dix essais ont été marqués dans ce match disputé sans maîtrise de part et d’autre, mais avec beaucoup d’envie.

Le tournant

Oyonnax a sans doute été privé d’un essai juste avant la mi-temps. On jouait la dernière action avant la pause. L’ailier Daniel Ikpefan venait juste d’écoper d’un carton jaune pour une faute d’anti jeu sur une action dangereuse. La pénalité était très excentrée sur la ligne des cinq mètres, et le Stade Français a choisi de taper en touche pour essayer de marquer un essai. Sur la première tentative de maul des Parisiens, ils se sont faits franchement refouler. Mais monsieur Garcés a considéré la défense collective des Oyomen illicite. Il a redonné une pénalité au Stade Français, et les avants sont repartis sur une nouvelle tentative. Sur celle-ci, le paquet du Sade Français a tout emporté sur son passage pour s’écrouler dans l’en-but. Mais au moment d’aplatir, le ballon a été arraché. Le demi de mêlée Jérémy Gondrand l’a récupéré, et il a amorcé un départ dans le côté fermé complètement déserté. Il avait dans son champ de vision la ligne de Paris 90 mètres devant. Mais monsieur Garcès a préféré arrêté l’action pour vérifier à la vidéo qu’aucune faut n’avait été commise. Résultat : aucune faute n’avait été commise. Il a sifflé la mi-temps là dessus, laissant Jérémy Gondrand assez dépité avec son ballon dans le mains, et le Stade Français avec son avantage de neuf points conservé (22-13).

L’essai du match

Il ne fallait pas rater le début de partie à Jean Bouin. Dans ce match débridé, où les défenses un peu lâches ont laissé aux attaquants des espaces d’expression, quatre essais ont marqués dans le premier quart d’heure. Ce sont les Oyomen qui ont frappé les premiers, à la suite d’un maul monstrueux. Initié sur la ligne des cinquante mètres après une touche, il a progressé de plus de vingt mètres, et les Parisiens se sont mis à la faute. Jérémy Gondrand a donc ouvert les vannes pour profiter de l’avantage. Un décalage a été créé et Dug Codjo a été envoyé dans l’en-but. On jouait la troisième minute à peine, et le match était lancé.

L’homme du match

L’arrière néo-zélandais Tony Ensor a sans doute joué son meilleur match avec Paris depuis son arrivée dans la capitale. Il a débuté sa prestation par un doublé inscrit en seulement neuf minutes de jeu. Il a poursuivi son « oeuvre » en se montrant extrêmement juste dans chacune de ses prises d’initiatives. Timing parfait et placement judicieux, Tony Ensor a déchiré le rideau défensif à plusieurs reprises pour créer le danger.

par Guillaume Cyprien 

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?