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Nice à l'heure écossaise

Par midi olympique
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    Nice à l'heure écossaise
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Après avoir noué un partenariat avec la Fédération Écossaise, le Stade Niçois, qui vise la montée en Fédérale 1, bénéficie cette année du renfort de plusieurs joueurs écossais.

Pour sa quatrième saison en Fédérale 2, après deux ans de purgatoire en Fédérale 3 suite au dépôt du bilan de l’ancienne structure, le Stade niçois espère retrouver enfin le plus haut niveau amateur. Au fil des saisons, il s’en donne les moyens. Après l’engagement comme partenaire du groupe Allianz il y a quelques années, le club niçois a trouvé un partenaire atypique après de longues discussions en haut lieu : la Scottish Rugby Union. « Les discussions ont commencé au printemps 2016, rappelle le président niçois, Patrice Prévôt. En Écosse, le développement du rugby est limité par la taille du pays. Ils ont créé des antennes au Japon, en Argentine. En France, ils ont visité beaucoup de clubs de grandes villes. » Nice a été choisi. La présence de l’aéroport international situé à quelques kilomètres à peine du Stade niçois a peut-être fini de faire pencher la balance pour un club idéalement situé géographiquement, avec une histoire rugbystique prestigieuse et des ambitions légitimes de revenir à un niveau plus conforme au standing de la ville. « Ils nous apportent un support financier, des joueurs et des techniciens nous rendent visite », poursuit le dirigeant. Sur le plan sportif, plusieurs d’entre eux présentent de belles références comme l’ouvreur ou arrière, Josh Henderson, le troisième ligne centre, Bruce Flockhart, tous deux international moins de 20 ans, ou encore l’international écossais, Peter Murchie. Victime d’un K.-O. avec un partenaire à Saint-Jean-en-Royans, il devrait reprendre l’entraînement cette semaine. Mais il avait déjà impressionné avant de se blesser. La présence des Écossais doit permettre aux Niçois de monter d’un échelon avant de viser plus haut. Sur le terrain, leur présence amène l’expérience qui a fait défaut la saison dernière. « Malgré leur jeunesse, ils ont l’expérience de la Ligue celte avec Glasgow, juge l’ouvreur, Luciano Orquera, qui dispute sa dernière saison. Et ils apportent leur envie de montrer et de jouer. En dehors du terrain, ils sont bien intégrés. Ils prennent des cours et font l’effort de parler en français et se montrent disponibles et à l’écoute. »

Des débuts encourageants

Avant le déplacement à Annonay hier, Nice n’avait pas raté son entame avec deux larges succès bonifiés contre Saint-Jean-en-Royans et Tricastin (9 essais inscrits, un encaissé au total), malgré une dizaine d’absents à chaque fois. « Leur présence nous a permis notamment de renforcer l’équipe et de pouvoir rester compétitif malgré les absents, juge l’entraîneur, David Bolgashvili. Pour le reste, ils ne s’immiscent pas dans le sportif. Mais il y a des échanges et nous espérons pouvoir nous rendre là-bas. » En attendant il faudra confirmer les premières bonnes dispositions entreprises. « On sent que nous avons une bonne équipe, mais cela ne veut pas dire grand-chose à cette période de la saison, conclut Luciano Orquera. Si on croit que c’est fait, on se trompe. » Il ne faudrait pas que la touche écossaise se mue en douche écossaise…

Par Sébastien Fiatte

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