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Nevers fracasse

Par midi olympique
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Publié le Mis à jour
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Même s’ils ont rapidement perdu sur blessure, Mathieu Bélie et Julien Janaudy, les Neversois ont fini par fracasser les Massycois (32-3). Avec une mêlée dévastatrice, ils signent leur premier succès bonifié.

Le résumé du match

Nevers a dû patienter toute une mi-temps. Au cours de quarante minutes initiales, marquées par les blessures sérieuses de Mathieu Bélie (épaule gauche) et Julien Janaudy (genou gauche), les Nivernais ne purent se défaire d’adversaires tenaces mais déjà secoués en mêlée. Le travail de sape du pack bourguignon vit une première concrétisation dans le carton jaune infligé au pilier gauche Antoine Abraham à trois minutes des citrons. Dès le retour des vestiaires, les Jaunets reprirent leur travail de démolition. Le premier essai inscrit par l’ailier Stéphane Bonvalot, venu prêter main forte à son pack, fut le catalyseur de la réaction offensive locale. Étouffant les Franciliens, privés de ballons malgré les belles dispositions de l’ouvreur Samuel Katz et de sa cavalerie, les Neversois délaissèrent les points au pied pour se faire des pénaltouches leurs meilleures alliées. Le voyage victorieux dans l’en-but de l’ailier Lucas Blanc après une belle séquence, montra la voie à l’essai du bonus issu d’une pénalité jouée dans le registre touche + maul et conclu par Coenraad Basson lui-même. Pour éviter toute désillusion, les Nivernais confortèrent leur prime à l’offensive en envoyant entre les poteaux… l’arbitre François Bouzac, sifflant logiquement un essai de pénalité. Il restait un peu plus de dix minutes durant lesquelles la défense jaune et bleu montra de quel bois elle pouvait, elle aussi, se chauffer.

Le fait du match : une mêlée d’enfer

Nevers fut sanctionné lors de la première mêlée. A la 7e minute, le pilier gauche Nemo Roelofse s’attira les foudres de l’arbitre. Puis, tout s’inversa, le paquet d’avants neversois mettant au supplice son vis-à-vis massicois, enfoncé à plusieurs reprises. Sur le reculoir, les Essonniens subirent tout au long de la rencontre, même quand les deux pilars Jonathan Garcia, à droite, et Roelofse laissèrent leur place à Mehdi Mérabet et Max Curie. Même, également, lorsque le capitaine Basson céda son poste de deuxième ligne à Tomas Vallejos. Plutôt à son avantage, une semaine plus tôt à Perpignang, mais moins longtemps, le cinq de devant de l’USON Nevers fut, cette fois-ci, royal tout au long de la rencontre.

L’action du match : le numéro de Bonvalot

Victime de crampes au bout d’une heure de jeu, sur la pelouse d’Aimé Giral, le vendredi précédent, Stéphane Bonvalot devait une revanche à ses coéquipiers et à son public. Le Bourguignon d’origine a créé la sensation trois minutes à peine après le début de la deuxième période. Une pénaltouche prise par Nevers vit l’ailier gauche accourir pour se positionner dans l’alignement. Sollicité par le lanceur Jean-Philippe Genevois, autre Bourguignon, c’est lui qui capta très haut le cuir. Caché dans le maul qui s’ensuivit, il en ressortit tel un diable de sa boîte et mit les cannes pour franchir les quelques mètres qui le séparaient de l’en-but massicois. Les Nivernais venaient d’enclencher un processus les guidant vers un succès à cinq points.

L’homme du match : Jonathan Garcia

Symbole de la solidité de la mêlée neversoise, Joathan Garcia réalisa une prestation majuscule. Bien que son épaule droite fut un moment endolorie, il serra des dents à plusieurs reprises pour torturer son adversaire direct. Le pilier droit arrivé de Vannes à l’intersaison, offrit, en plus de sa supériorité en mêlée fermée, quelques charges appuyées qui auraient sans doute mérité une continuation plus efficace de la part de ses partenaires. Ses copains du pack prirent, également, une partie prépondérante dans la victoire de Nevers.

Les meilleurs :

À Nevers : Le Gal, Blanc, Derrieux, Bonvalot, Fabrègue, Basson, Chalureau, Garcia, Genevois, Roeloefse.

À Massy : Leota, Delage, Katz, Gorcioaia. Par Antoine Deschamps

 

Par Antoine Deschamps 

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