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UBM - Vitry : Un bouclier renaissance

Par midi olympique
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    UBM - Vitry : Un bouclier renaissance
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Le club de l'UBM, qui se trouvait dans une mauvaise passe, s'est complètement redressé. Et les filles lui ont apporté son deuxième titre national.

Ce club tentacule de l’Union-des-Bords-de-Marne revient des abysses. Il s’y était abîmé après des années de réussites formidables. L’histoire de l’ascension des Boucles de la Marne, une météorite montée sans à coups dés sa formation de la Quatrième Série à l’Honneur, et de sa fusion avec les voisins de Villiers-sur-Marne, afin de mutualiser les forces et se faire une place confortable en Fédérale 3, avait connu un accident de parcours violent quand l’équipe première masculine s’était disloquée. Alors qu’elle figurait un candidat sérieux aux phases finales, d’un coup, il y a deux ans, elle avait été rayée de la carte par un double phénomène d’arrêt de carrières et de départs massifs. À défaut d’être mortelle, la chute avait été brutale. De la Fédérale 3 au néant, les Val-de-Marnais reposaient leur activité depuis deux ans sur leur jeunesse, leur dynamisme en rugby à 5, une pratique qu’ils ont concouru à étendre sur le territoire francilien, et les féminines. Elles aussi ont mangé du pain noir. L’année de la disparition de la première, elles avaient manqué de disparaître également. Ce groupe constitué avec le club de Vitry avait été sauvé par une arrivée conséquence de joueuses de Vincennes accompagnées de leur entraîneur. Cette greffe n’a pas très bien pris. L’entraîneur est parti au bout d’une année.

« Bouffée d’oxygène… »

Mais cet épisode avait maintenu l’activité, et ce sauvetage a ouvert la possibilité à cette saison mirifique, qui a donné au club son deuxième titre national. Titré en rugby à 5 lors des premiers championnats de France de la discipline, les filles sont allées chercher leur deuxième titre en Fédérale 2 avec les dents. Les favorites de Dijon en demi-finale, et Agen en finale, n’ont pas su mettre au pas ce groupe qui voulait revivre. « Quand nous sommes arrivés avec Benoît, nous avons demandé aux filles ce qu’elles voulaient, raconte leur coentraîneur Julien Méto. Elles sortaient d’une saison ardue, et elles nous ont fait par de leur priorité de retrouver une cohésion d’équipe forte, et un esprit solidaire. Dans la mesure où elles ont été capables d’assimiler le travail collectif, cet état d’esprit les a portés jusqu’au bout. C’est une bouffée d’oxygène pour tout le club. »

Un club qui, cette même année, a retrouvé une équipe première masculine reconstituée avec des anciens, qui sont allés chercher une demi-finale de championnat de France de quatrième série. Les Val-de-Marnais se sont refaits une santé, et les filles sont leur diadème.

Par Guillaume CYPRIEN

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