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L'été des 45 de la liste élite

Par Léo Faure
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Pour la première fois, les internationaux s’entraînent en marge de leur club, cet été, et prennent part à une préparation physique concoctée par le staff du XV de France. Etat des lieux à mis parcours.

Ce week-end, les internationaux du XV de France (ceux qui figurent sur la liste « Groupe France ») en ont terminé avec leur troisième semaine de préparation estivale, pilotée par la FFR et présentée sous les termes « période de développement ». Une première dans le paysage du rugby français, qui doit aider le XV de France à combler l’écart conséquent qu’il regrette aujourd’hui sur les meilleures nations mondiales. Surtout, les joueurs sont théoriquement entrés dans le vif du sujet. « J’ai pensé la période de développement sur cinq semaines, avec des charges de travail progressives : les deux premières semaines seront considérées comme de la reprise. Avant de basculer sur un cœur de travail de trois semaines, du 7 au 28 août, qui sera du pur développement », nous détaillait mi-juillet Julien Deloire, préparateur physique du XV de France. Les joueurs sont donc dans le dur, désormais. Avec chacun des programmes individualisés en fonction de leur parcours récent (tournée ou non, retour de blessure et date de reprise des entraînements). Certains, nombreux dans leur club à figurer dans la liste des 45, s’entraînenent en groupe. D’autres, comme Julien Ledevedec, sont seuls (Fabien Sanconnie est blessé). Le deuxième ligne briviste, pour rompre la solitude, effectue d’ailleurs une partie de sa préparation à Toulouse, sur les installations privées de Bruno Dalla Riva, préparateur du XV de France. Pour tous, le programme est adapté selon trois groupes comme autant de profils: déplacement, puissance et renforcement. Ceux qui figurent dans le groupe « déplacement » ont le programme le plus relevé. « Cela concerne des joueurs qui ont besoin d’augmenter leur capacité de travail en match, donc de déplacement, détaillait Deloire. Ceux qui sont dans ce groupe auront le plus grand nombre de séances, le plus de travail, beaucoup à base de courses. » Les effets sont espérés en novembre, pour les test-matchs qui devront redorer le blason du XV de France. Une révolution ? Il ne faut pas rêver non plus. C’est au moins ce qu’avance Guy Novès, tout en nuance. « Je l’ai dit à tous : ça ne garantit en rien la réussite de la tournée de novembre. On joue les cobayes, sans aucune certitude sur la réussite de ce travail. Si cela nous apporte 4, 5 ou 6 % supplémentaires, tant mieux. » Au stade où en est resté la vitrine du rugby français, à l’agonie physique il y a deux mois en Afrique du sud et privée de trop de joueurs au terme d’une saison marathon, il n’y a pas de petit profit.

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