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Le fighting-spirit de Plouzané

Par midi olympique
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Le club de Plouzané veut avant tout se concentrer sur la formation de jeunes joueurs.

En Fédérale 3 depuis 5 saisons, Plouzané doit sans doute sa réussite en partie à la personnalité de son entraîneur. Steven Sparks, qui a évolué au plus haut niveau en Angleterre, qui a également porté la bonne parole rugbystique à La Rochelle (top 16) pendant trois saisons, et Castres (top 16). L’homme s’est aussi essayé au rugby du Sud-Ouest, à Morlaàs notamment (Fédérale 1). Ce, avant de remonter vers le Nord et trouver du côté de Brest (sans doute le climat qui ressemblait trop au sien au-delà du Channel !) les conditions pour exercer ses talents de « passeur d’histoires ». Et c’est à Plouzané ville d’à peine plus de 12 000 âmes, qu’il s’est installé depuis 6 saisons.

Club formateur avant tout

Et si aujourd’hui, le club lorgne avec envie et gourmandise vers la Fédérale 2, il n’en oublie pas pour autant sa mission première, cette d’être révélateur de talents. « Chaque année, nous incorporons plusieurs joueurs issus de nos rangs, de notre formation. D’abord parce qu’il convient de donner sa chance à chacun de nos joueurs, ensuite parce qu’il est très difficile d’en faire venir de l’extérieur du fait de notre isolement rugbystique », commente Steven Sparks. Aussi, chaque début de saison est vécu avec l’angoisse de ne pas y arriver. « Hormis Adrien Le Roy qui a évolué en Fédérale1 avec Vannes et qui aujourd’hui nous fait bénéficier de toute son expérience, un seul autre joueur a connu l’expérience de la Fédérale 1. Avec un effectif somme toute modeste, nous misons sur la qualité et non la quantité et proposons un rugby complet, mélange de puissance avec le pack et un jeu de mouvements », précise encore un entraîneur adepte du fighting spirit. Du côté des dirigeants et de son président Gwen Le Meur, l’ambition est clairement affichée. « Nous participons depuis 5 saisons à la phase finale et nous pensons pouvoir franchir un palier sur la base d’un projet club ambitieux mais lucide. Nous grandissons tranquillement, à la manière du RC Vannes ». Avec un budget qui flirte avec les 400 000 €, le club entend d’abord favoriser la formation interne. « C’est la seule issue possible si nous voulons exister dans ce concert du rugby Fédéral ». Deux équipes cadets, deux juniors – une en Balandrade, l’autre en Phlipponneau, plus 200 gamins à l’école de rugby, le club peut voir venir et envisager l’avenir sereinement. « Nous avons développé un pool partenaires conséquent, résultat d’un un bon maillage du bassin brestois, métropole de 250 000 âmes » explique encore un président conseiller bancaire. Reste donc aujourd’hui à convaincre d’autres partenaires potentiels de la viabilité du projet finistérien.

par Didier le Pallec

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