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Brice Dulin : « Pas là pour plaire à tout le monde »

Par Emilie Dudon
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    Brice Dulin : « Pas là pour plaire à tout le monde »
Publié le Mis à jour
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Brice Dulin, l'arrière du Racing 92 et de l'équipe de France (27 ans, 29 sélections), sort d’une saison éprouvante, marquée par l’enchaînement des matchs (34), sa convocation devant la commission de lutte contre le dopage de la FFR et la tournée ratée en afrique du sud.il évoque tous ces sujets dans cet entretien, sans concession.

Après un excellent début de saison, vous avez semblé marquer le pas physiquement en fin d’exercice. Est-ce aussi votre ressenti ?

Complètement. J’étais beaucoup plus emprunté, j’avais moins de « gaz » et plus de difficultés à mettre mon jeu en place. C’est dû au fait que j’ai beaucoup joué la saison passée et qu’il y a eu de nombreuses choses à gérer. À un moment donné, le corps fatigue. Parfois, l’envie suffit à le surpasser mais pas cette fois-ci parce qu’une fatigue mentale s’est ajoutée à tout le reste. Il a fallu porter beaucoup de choses ces derniers mois…

Justement, avez-vous craint de ne plus être sélectionné avec le XV de France lorsque vous avez reçu la convocation de la commission antidopage de la FFR en janvier dernier ?

(il rit jaune) Non, non. Là encore, je savais que c’était une erreur, comme cela a été démontré par la suite. S’il y avait eu le moindre doute, le club ne m’aurait pas soutenu. Je me demandais surtout si ça allait mettre le doute dans la tête de mes coéquipiers, mais ils me voient vivre tous les jours et ils savent qu’il n’y a aucun souci à se faire à ce sujet. Le plus dur à gérer a été pour mes proches. Les gens ne venaient pas me dire en face ce qu’ils pensaient mais mes parents ou mes amis entendaient certains parler. C'est ça qui m’a fait le plus de peine. Moi je savais très bien que ça allait parler mais comme j’avais la conscience tranquille, je m’en fichais. Mon entourage savait aussi que je n’avais rien à me reprocher mais il n’avait pas à pâtir de cette situation.

Le premier test en Afrique du Sud a été difficile à titre personnel, avec ce carton jaune et l’essai de pénalité qui a compté pour beaucoup dans la défaite. Vous en êtes-vous voulu ?

Bien sûr.Nous étions revenus dans les clous juste avant et cet essai de pénalité nous a enfoncés.Le match avait mal commencé avec quelques erreurs, puis il y a eu cette bourde… Ce n’était pas mon jour. Certaines fois, tu réussis tout ce que tu tentes. Et certaines fois, rien ne marche quoi que tu fasses…

Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le Midi olympique du lundi 07 août 2017.

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